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Clôture de l’Année internationale des légumineuses
Publié le lundi 13 fevrier 2017  |  Sidwaya
Clôture
© Présidence par D.R
Clôture de l’Année internationale des légumineuses : « Les légumineuses font partie des aliments à haute valeur nutritive », déclare le Président du Faso
La communauté internationale a célébré la clôture de l’Année internationale des Légumineuses (AIL), le vendredi 10 février 2017 à Kongoussi au Burkina Faso sous la présidence du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian Kaboré, et sous le parrainage de Madame Sika Kaboré, présidente de la Fondation Kimi




Le gouvernement burkinabè, en collaboration technique avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a clos officiellement les portes de l’Année internationale des légumineuses, le vendredi 10 février 2017 à Kongoussi dans la région du Centre-Nord.

Kongoussi, chef-lieu de la province du Bam, dans la région du Centre-Nord, était sous les feux de la rampe, le vendredi 10 février 2017. En effet, elle a abrité la cérémonie solennelle de clôture de l’Année internationale des légumineuses (AIL) sous le thème : «Valorisation des légumineuses dans le cadre des ODD (Objectifs du développement durable, ndlr) et pour la résilience au changement climatique». C’est une population en liesse, composée d’autorités administratives, coutumières et religieuses, d’élus locaux et de plus d’une centaine d’exposants de légumineuses, qui a accueilli le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, patron de la cérémonie, son épouse, la marraine et une forte délégation. Après les honneurs militaires et l’hymne national, le président du Faso a pris un bain d’une foule qui l’attendait sur les berges du lac Bam. De l’intérieur des 60 tentes installées à cet effet, des exposants des secteurs de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage, ont suivi avec une attention particulière les différentes allocutions. Des légumineuses exposées au public et bien appréciées par les officiels, comme le niébé (haricot), l’arachide, le voandzou (pois de terre), le sésame, les feuilles sèches d’arachides, des produits forestiers non ligneux, des produits agricoles transformés à base de légumineuses, des animaux d’embouche qui se nourrissent de ces plantes, etc. La gouverneure de la région du Centre-Nord, Nandy Somé/Diallo, a exprimé la joie des populations d’accueillir cette rencontre de Kongoussi. Elle a proposé, entre autres, face aux difficultés d’écoulement des produits et au manque des facteurs de production, l’accroissement des crédits agricoles et la dotation des producteurs en intrants et en équipements agricoles. Quant au président du bureau national des Chambres régionales d’agriculture, Seydou Ouédraogo, les légumineuses encore appelées ‘’viandes du pauvre en milieu rural’’ constituent les aliments de base de nombreuses personnes.

L’appui technique de la FAO salué

Pour le Président Kaboré, le peuple et le gouvernement burkinabè, par sa voix, se réjouissent d’accueillir toutes les délégations venues honorer de leur présence cette ‘’importante’’ cérémonie. «Je saisis cette heureuse opportunité pour réitérer mes vives et chaleureuses félicitations à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui a porté son choix sur le Burkina Faso pour abriter cet événement de portée mondiale», s’est ravi le chef de l’Etat. Selon lui, l’AIL a été une excellente opportunité de favoriser le rapprochement de tous les maillons de la chaîne de production de manière à mieux exploiter les protéines issues des légumineuses. «Au regard de la fréquence et de l’ampleur des crises alimentaires survenues au cours des dernières décennies dans les régions structurellement déficitaires du Burkina Faso, le gouvernement a mis l’accent sur le développement des légumineuses afin d’atténuer la vulnérabilité des femmes et accroître la résilience des populations comme solution aux difficultés récurrentes», a déclaré le président du Faso. Quant à la directrice générale adjointe de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Maria Helena Semedo, représentant le directeur général de l’institution, elle a salué l’exceptionnelle hospitalité du Burkina Faso et la parfaite organisation de cet événement, avant d’indiquer que «chaque légumineuse revêt une importance locale d’où l’attention particulière à lui accorder». Mme Semedo a aussi félicité les six ambassadrices dont Magy Habib, représentant le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, qui ont sensibilisé les gouvernants et la Communauté internationale dans les prises de décision en faveur des légumineuses. Au pupitre, l’ambassadrice spéciale de la FAO pour l’AIL a loué les efforts de la Première dame, Sika Kaboré, présidente de la fondation Kimi, dans la promotion et la valorisation de ces «graines pour nourrir l’avenir». Une marraine émue qui, à son tour, a d’abord reconnu la volonté de la FAO d’atteindre la souveraineté alimentaire, avant d’écouter les doléances et encourager un groupement de productrices de niébé sur un site de 90 ha aménagé depuis 1980 sur la rive droite du lac Bam. La visite de l’exploitation de niébé et de la retenue d’eau a été le clou de la célébration qui a connu des prestations d’artistes notamment, d’une troupe ‘’liwaga’’, pour rendre un ‘’vibrant’’ hommage à la FAO dans sa volonté de promouvoir la filière des légumineuses au Burkina Faso et dans le monde avec la dédicace à l’occasion d’un ouvrage de 196 pages sur les légumineuses.


Boukary
BONKOUNGOU


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