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Lutte contre l’apatridie
Publié le lundi 13 fevrier 2017  |  Sidwaya
Quatre
© aOuaga.com par A.O
Quatre ministres et un secrétaire général de ministère ont animé, le 7 octobre 2015 à Ouagadougou, le point de presse mensuel du gouvernement dénommé Face-à-face. Photo : René Bagoro, ministre de l`Habitat et de l`Urbanisme




Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Burkina Faso a reçu, à son siège à Ouagadougou, la visite du ministre en charge de la justice, René Bagoro, le vendredi 10 février 2017. Les échanges entre les responsables des deux institutions ont porté sur la thématique de la lutte contre l’apatridie au Burkina Faso.


En collaboration avec le ministère de la Justice et des Droits humains, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) au Burkina Faso mène un combat contre l’apatridie, un phénomène toujours récurrent au « pays des Hommes intègres ». A la faveur de ce partenariat, le ministre en charge de la justice, René Bagoro, a rendu visite à la représentation nationale de l’institution onusienne, le vendredi 10 février 2017 à Ouagadougou.
A l’issue d’un entretien à huis clos, l’hôte du jour a confié l’objet de sa visite à l’UNHCR. Pour lui, c’est d’abord une visite de courtoisie même si, a-t-il ajouté, elle revêt un autre intérêt. Celui, à l’en croire, de mener des réflexions sur des stratégies communes et efficaces de lutte contre le phénomène de l’apatridie au Burkina Faso. Car, a regretté le ministre Bagoro, il est inadmissible qu’il y ait toujours des Burkinabè qui ne possèdent pas de documents d’identité et qui, par conséquent, sont privés de certains droits citoyens. D’où cette lutte conjointe pour infléchir le fléau. « L’UNHCR et le ministère en charge de la justice ont des champs d’intérêt communs dans la mesure où ils travaillent, tous les deux, dans le domaine des droits humains et condamnent, de prime abord, l’apatridie », a fait savoir René Bagoro. Ravie de la visite du ministère en charge de la justice, la représentante de l’UNHCR au Burkina Faso, Gogo Hukportie, a abondé dans le même sens que le patron du ministère en charge de la justice. Pour elle, le partenariat qui lie l’institution de l’Organisation des Nations unies (ONU) et le département de la justice a pour seul leitmotiv la protection des droits humains.

Un plan d’actions en 2017 pour enrayer l’apatridie

Cette rencontre entre l’UNHCR et le département en charge de la justice a été l’occasion de lancer un regard rétrospectif sur les actions menées conjointement par les deux institutions l’année écoulée. Il en ressort, selon le ministre Bagoro, un bilan satisfaisant. Il en veut pour preuves la réalisation de plusieurs activités au nombre desquelles une caravane de sensibilisation et un plaidoyer pour l’éradication de l’apatridie dans les treize régions du Burkina Faso. De plus, en partenariat avec l’Etat, l’UNHCR a initié des formations à l’intention de magistrats afin d’outiller davantage ces hommes de droit, étant donné qu’ils sont impliqués dans le processus d’établissement des certificats de nationalité. Pour Mme Hukportie, l’une des victoires du combat conjoint entre son institution et celle de son hôte, est le vote de la loi portant ratification du Burkina Faso à la convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie. A ce sujet, elle a exprimé sa gratitude au ministre Bagoro qui, selon elle, s’y est impliqué activement pour que le dossier aboutisse.
En vue de réduire considérablement le nombre d’apatrides au Burkina Faso, le ministre Bagoro et ses collaborateurs ont élaboré un plan d’actions national qui attend d’être soumis au gouvernement pour adoption. «Ce plan doit favoriser une visibilité des actions à mener de façon conjointe entre le gouvernement burkinabè et la représentation de l’UNHCR au Burkina Faso afin de venir à bout de ce fléau», a-t-il indiqué. Aux dires de Mme Hukportie, le risque d’apatridie est grand en milieu rural au Burkina Faso. Et de s’expliquer que dans les villages, plusieurs enfants, nés loin des hôpitaux, ne sont pas déclarés. «N’ayant aucun document administratif, ces enfants risquent de devenir un jour des apatrides», a-t-elle, en conséquence, déploré. C’est pourquoi son équipe compte continuer la caravane de sensibilisation partout où il y a des Burkinabè afin de les convaincre de la nécessité de déclarer les enfants pour qu’ils aient des certificats de naissance.


Joanny SOW
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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