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Production de riz au Burkina Faso : des Canadiennes échangent avec les transformatrices à Bobo-Dioulasso
Publié le samedi 11 fevrier 2017  |  AIB
Marie
© Autre presse par DR
Marie Grégoire, membre du club des ambassadrices et porte-parole des missionnaires




Une mission du Club des ambassadrices du Centre d’étude et de Coopération internationale (CECI) a échangé avec les membres de l’Union nationale des étuveuses de riz (UNERIZ), le mercredi 8 février 2017 à Bobo-Dioulasso. L’objectif est de recueillir les préoccupations des femmes transformatrices de riz, afin de contribuer à l’augmentation du volume de leur production.

L’autonomisation des femmes intéresse le Club des ambassadrices du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI). Une mission de ce club composée d’entrepreneures québécoises a, à cet effet, échangé avec les femmes de l’Union nationale des étuveuses de riz (UNERIZ), le mercredi 8 février 2017 à Bobo-Dioulasso. Marie Grégoire, membre du club des ambassadrices et porte-parole des missionnaires, a fait comprendre que l’objectif de la rencontre avec les étuveuses de riz, est de recueillir leurs préoccupations, afin de sensibiliser les Québécois pour pouvoir lever encore plus de fonds. Des fonds qui, selon elle, vont contribuer à booster la productivité de l’UNERIZ. « Le Club des ambassadrices a été créé pour aider les femmes dans le monde. Le premier projet que nous avons décidé de soutenir, est celui des étuveuses de riz. Un projet étalé sur cinq ans où on s’est engagé à mobiliser des fonds pour aider les étuveuses de riz à relever leurs défis, dans la production et la commercialisation », a-t-elle déclaré. En effet, le Club des ambassadrices participe au financement du Projet d’appui aux étuveuses de riz (PAERIZ). Un projet qui court de 2014 à 2019, avec un coût global de plus de six millions de dollars canadiens (2 905 200 000 FCFA) a dit Marie Grégoire. Le club du CECI s’est engagé à mobiliser 11% de ce montant, a-t-elle indiqué. 89% du montant est au compte des Affaires mondiales du Canada (AMC).

Le PAERIZ, un projet pour l’autonomisation des femmes

Le PAERIZ intervient dans trois régions du Burkina Faso, à savoir les Hauts-Bassins (Bama, Banzon et Founzan), la Boucle du Mouhoun (Niassan) et les Cascades (Karfiguéla). L’objectif du PAERIZ est de contribuer à l’accroissement du pouvoir économique des femmes, à travers la valorisation du riz local étuvé. Il vise également le renforcement des capacités des organisations d’étuveuses de riz dans l’optique de les rendre plus rentables et professionnelles. Dans ce sens, le Club des ambassadrices, outre la mobilisation des fonds, entend partager ses expériences de leadership avec les femmes de l’UNERIZ. « Nous voulons également aider les femmes à travers le mentorat, parce que dans les ambassadrices, il y a des femmes qui ont des expertises diversifiées. Il y a des volontaires du Club, qui vont aider à améliorer le niveau de gouvernance et la capacité de communication des étuveuses de riz », a fait savoir la porte-parole du Club, Marie Grégoire. La présidente de l’UNERIZ, Mariam Sawadogo, a salué la démarche du Club des ambassadrices du CECI. « Cela fait 9 ans que nous sommes en partenariat avec le Canada, et il se renforce. La relation a commencé avec des étudiants canadiens qui sont venus en stage à Bama. Ensuite, ils ont mobilisé des fonds pour y construire un centre », a-t-elle relaté. Suivant Mme Sawadogo, cet appui a été le déclic qui a permis la construction de plus de dix centres d’étuvage de riz. « Il y a deux ans, le Club des ambassadrices est venu nous rencontrer pour un partenariat. Parmi nos préoccupations, nous avons demandé une école maternelle en faveur des enfants. Cela va permettre à leurs mères, de travailler dans la tranquillité. Et elles n’ont pas refusé ». L’UNERIZ est née en 2010, selon la secrétaire permanente, Alimatou Ouédraogo. De huit au début, elle compte onze regroupements avec plus de 3 300 femmes membres, a-t-elle indiqué. Le principal client de l’UNERIZ est la Société nationale de gestion de stock (SONAGES), qui achète 50% de la production.

Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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