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Projet riz pluvial du Burkina Faso : un taux d’exécution physique...
Publié le jeudi 9 fevrier 2017  |  Sidwaya
19e
© aOuaga.com par Séni Dabo
19e Journée du paysan : le comité d`organisation installé
Lundi 21 mars 2016. Ouagadougou. Les membres du comité national d`organisation de la 19e édition de la Journée nationale du paysan (JNP) ont été installés au cours d`une cérémonie. Photo : Pierre Emmanuel Ouédraogo, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques




Le ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques a dressé, le mardi 7 février 2017 à Ouagadougou, le bilan de la campagne 2016 du Projet riz pluvial (PRP), qui fait ressortir un taux d’exécution physique de 83, 02%. La programmation des activités pour les douze mois à venir n’a pas été occultée.


Les acteurs du Projet riz pluvial (PRP) se sont retrouvés, le 7 février 2017 à Ouagadougou, pour apprécier les acquis au cours de l’exercice 2016, examiner les difficultés rencontrées et présenter les activités programmées pour 2017. Le représentant du ministre en charge de l’agriculture, Pierre Emmanuel Ouédraogo a souligné que la production du riz pluvial joue un rôle important dans l’économie du Burkina Faso. Il a noté que les statistiques révèlent que la production nationale n’arrive pas à couvrir les besoins de consommation et le pays reste tributaire des importations pour le complément. « C’est la raison pour laquelle le chef du gouvernement a instruit les institutions nationales, à la consommation de la production nationale à travers leurs approvisionnements, dont le riz est cité en tête », a-t-il soutenu. Mais, bien qu’il y ait souvent des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du PRP, les résultats de l’année écoulée, selon M. Ouédraogo, sont forts encourageants, avec un taux d’exécution physique de 83, 02% et financière de 94,66%. Comme acquis engrangés, il s’agit, d’une part, de la mise en valeur de plus de 24 mille ha de bas-fonds et une production nationale de 70 mille tonnes de riz paddy, l’encadrement de 124 mille producteurs rizicoles dont 65 mille femmes, 350 tonnes de semences de riz et 1 200 tonnes d’engrais mises à la disposition de ces producteurs. D’autre part, de la réalisation d’une usine de décorticage de riz, de la mise en place de matériel pour la mécanisation et la transformation du riz. « La coordination nationale du projet fait de telle sorte que 33% des plaines aménagées reviennent aux femmes », s’est-il enthousiasmé. Au regard de ces performances, des contraintes tels, le faible rendement du riz, dû à la baisse de la fertilité des sols des bas-fonds, la mauvaise qualité des opérations post-récolte et le faible taux de recouvrement de roulement sur certains bas-fonds, s’érigent, empêchant ainsi l’atteinte des objectifs visés à travers la production de ce riz pluvial. Pour la programmation des activités de 2017, qui entre dans la 4e phase du PRP, des mesures ont été prises afin d’accroître la production nationale du riz et des productions maraîchères, d’intensifier la mécanisation des opérations culturales et d’améliorer la commercialisation. Lors de cet atelier-bilan, des meilleurs agents bas-fonds du PRP des 13 régions du Burkina Faso, dont trois lauréats par région, ont reçu des attestations de reconnaissance en plus des chèques de 200 mille F CFA pour le 1er, 175 mille F CFA pour le 2e et 150 mille F CFA pour la 3e place.

Afsétou SAWADOGO
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