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Corridor ghanéen : l’Association des burkinabè au Ghana dénonce la gestion du fret
Publié le jeudi 9 fevrier 2017  |  Sidwaya




L’Association des burkinabè du Ghana a dénoncé les agissements du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) et de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) dans la gestion du fret routier sur le corridor ghanéen. Elle l’a fait savoir au cours d’une conférence de presse, le mardi 7 février 2017 à Ouagadougou.

«Depuis quelques temps, nous vivons une situation qui freine nos activités et nous empêche de mener à bien notre travail… ». C’est par ces propos que l’association des burkinabè du Ghana a dénoncé, ce 7 février 2017 à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse, la gestion du fret routier Ghana-Burkina par le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) et l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF). Petite piqure de rappel. En vue d’assurer l’approvisionnement régulier du Burkina Faso dans des conditions de transparence et d’équité, le ministre des Infrastructures, du désenclavement et des transports, de la transition, Daouda Traoré avait pris un arrêté, le 17 décembre 2015, pour la délivrance des bons de chargement. En son article 4, on y lit ceci : « Le bon de chargement donne droit à l’enlèvement du fret du Burkina en transit dans les ports du Ghana et permet d’assurer le respect des quotas de répartition fret entre transporteurs burkinabè et ghanéens ». Ce bon, insiste l’arrêté, est un document obligatoire. En sus, l’article 5 du document précise : « Le bon de chargement est délivré sans frais dans les représentations du Conseil Burkinabè des Chargeurs dans les ports de transit ». De même, poursuit l’arrêté, Il est délivré à titre de régularisation aux frontières par le CBC contre le paiement de la somme de 200 000 F CFA. Et dans le cadre de ses missions de gestion du fret, le CBC assure la répartition, le suivi et la traçabilité du fret à travers le bon de chargement et les bordereaux de suivi du trafic. Or depuis l’application de cet arrêté, c’est l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) qui délivre ce bon de chargement, et « impose même des véhicules » aux importateurs. « En effet, deux organisations burkinabè avec l’aide des autorités veulent monopoliser de façon illégale le fret burkinabè qui passe par le corridor ghanéen », a décrié le président de l’association des Burkinabè du Ghana, Romuald Sawadogo, en pointant du doigt le CBC et l’OTRAF. En organisant le point de presse, l’association veut prendre l’opinion publique nationale à témoin. Le président a indiqué que « cette ingérence de l’OTRAF et du CBC » affecte le monde des affaires et constitue « une énorme perte pour l’économie burkinabè ». C’est pourquoi, M. Sawadogo et ses camarades ont invité le gouvernement burkinabè à trouver des solutions à ce problème qui gangrène le secteur privé. Car, pour lui, le fret appartient aux commerçants et aux importateurs burkinabè et ceux-ci sont libres dans le choix du transport de leurs marchandises. A ce sujet, il s’est appuyé sur le décret présidentiel du 23 février 2015, modifiant l’article 52 portant fixation des catégories de transports et des conditions d’exercices de la profession de transporteur routier. « Les chargeurs sont autorisés à enlever leurs marchandises par les transporteurs de leur choix », stipule le décret.

Mariam OUEDRAOGO
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