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An I gouvernance Roch Kaboré: 2016, "une année perdue pour le Burkina", selon l’opposition politique
Publié le mercredi 8 fevrier 2017  |  Alerte-Info
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© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
An I du pouvoir de Roch Kaboré : le sévère réquisitoire de l`opposition
Mardi 7 février 2017. Ouagadougou. L`institution Chef de file de l`opposition politique (CFOP) a animé une conférence de presse dans son tout nouveau siège à la Zone du bois pour présenter son mémorandum sur un un an du régime du président Roch Marc Christian Kaboré intitulé "Une année perdue pour le Burkina Faso". Photo : Zéphirin Diabré, président de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) et chef de file de l`opposition politique




L’opposition politique a estimé que 2016 a été "une année perdue pour le Burkina" au plan de la gouvernance, a déclaré mardi son premier responsable Zéphirin Diabré, faisant le bilan de l’an I de gestion du pouvoir par le président Roch Marc Christian Kaboré, face à la presse à Ouagadougou.

Le CFOP Zéphirin Diabré en costume cravate

L’appréciation de l’opposition "est claire et nette : la première année d’exercice du pouvoir par le régime du président Roch Kaboré est une année perdue pour le Burkina Faso", a dit M. Diabré qui a présenté un mémorandum de 70 pages qui fait le bilan des actions du gouvernement post-insurrectionnel, souhaitant que le chef de l’Etat et son équipe "mettent plutôt tout en œuvre pour que le Burkina ne perde pas le nouveau temps qui s’offre à lui".

En sept grands axes, le mémorandum fait le bilan "sans complaisance" des un an du pouvoir du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) qui se caractérise par le "tâtonnement, les hésitations, le manque de vision et d’anticipation, du tricéphalisme, une défiance à l’autorité de l’Etat, un effacement sur la scène internationale, une gouvernance politique chaotique", a laissé entendre Zéphirin Diabré.

Selon M. Diabré, par ailleurs président de l’Union pour le Progrès et le changement (UPC, deuxième force politique), les Burkinabè attendent un "vrai changement dans le vécu leur quotidien", interpellant le gouvernement sur les domaines où les autorités sont plus "attendues" à savoir les problématiques liées à la réconciliation nationale, la justice, la sécurité, la fronde sociale, la relance économique, la paupérisation galopante et l’emplois des jeunes entre autres.

Les 33 partis affiliés au Chef de File de l’Opposition disent observer qu’en plus de la "morosité de l’activité économique" qui se caractérise par une "faible progression des crédits (1,2%) et le non-paiement de la dette intérieure, rien n’a changé" en ce qui concerne la "mauvaise gouvernance".

Cette situation est doublée selon l’opposition par le Plan national de développement économique et social (PNES, plan quinquennal) adopté "précipitamment, qui est un véritable attelage de consommation inefficace et inefficiente des ressources publiques", s’est alarmé Marie Alphonse Ouédraogo, membre du CFOP.

Les membres de l’opposition estiment qu’au plan diplomatique, le Burkina en 2016 "est redevenu un pays quelconque au plan régional" et son "modeste rayonnement international est en train de s'assombrir sous l’amateurisme et l’inexpérience" de ces acteurs.

Les "assistants du MPP" qui devaient joueur un contrepoids pour équilibré la gouvernance dont l’Union pour la Renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) et la Parti de la Renaissance (PAREN) "ont tout abandonné après une année d'expérience gouvernementale même leur idéologie politique et leur esprit critique", a regretté l’opposant Alphonse Ouédraogo.

Le 12 avril 2016, l’opposition politique burkinabè a publié un mémorandum sur les 100 premiers jours du régime de Roch Kaboré qui esquissait une première critique du pouvoir actuel mis en place début janvier 2016. Le document a été intitulé : "Hésitations et tâtonnements".

BBO
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