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Groupe parlementaire UPC : «L’Assemblée nationale n’a pas besoin d’homme fort»
Publié le samedi 4 fevrier 2017  |  L`Observateur Paalga
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Bureau de l`Assemblée nationale, commissions générales : l`UPC dénonce la mainmise de la majorité
Mercredi 10 février 2016. Ouagadougou. Le groupe parlementaire de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) a animé une conférence de presse pour faire le point de la première session inaugurale de l`Assemblée nationale




Le groupe parlementaire UPC a un nouveau chef : il s’agit de Daouda Simboro, qui remplace à ce poste Alitou Ido lequel a démissionné pour, selon ses dires, « s’occuper de ses ignames ». L’annonce en a été faite le 2 février 2017 au cours d’une conférence de presse où le groupe a fait le bilan de sa participation à la 1re année de mandature. Ce fut l’occasion pour lui de tirer au bazooka sur « l’homme fort » qui, tel un monarque, domine de la tête aux pieds l’hémicycle, allusion faite bien sûr à Salifou Diallo, président de l’Assemblée nationale.



« Salifou Diallo s’est lui-même taillé son pantalon », estime le député UPC Justin Compaoré, faisant allusion aux propos de Simon Compaoré qui a affirmé que son pantalon de ministre lui a été taillé par Roch Marc Christian Kaboré. Face à ce super-président de l’Assemblée nationale, l’opposition, de l’aveu du nouveau président du groupe parlementaire UPC, Daouda Simboro, se sent « faible ». Pour son prédécesseur, Alitou Ido, principal animateur de la conférence de presse, « l’homme fort a tendance à tout régenter et est devenu le centre de toutes les décisions, sous peine de sanction. Une fois l’homme fort absent, toute l’institution est relaxe et très à l’aise ». Autre grief fait à Salifou Diallo, sous sa coupe, « l’AN est surtout au service du MPP et de ses alliés pour consolider leur pouvoir ». L’idéal, selon l’UPC, était d’avoir « une attitude racée et très veloutée afin de ne pas heurter les différentes sensibilités politiques ».



Un enquêteur pas « clean »



Enquête sur le foncier et les mines : l’Assemblée nationale a fait ces derniers temps « une opération de salubrité publique », d’après le député Laurent Bado. Mais l’institution elle-même ne serait pas « propre », estime l’UPC. Le parti du lion dénonce en effet l’absence de l’opposition à la questure (Ndlr : le service ayant en charge la gestion financière). « Pourquoi le MPP a-t-il refusé ce principe simple de bonne gestion ? » se demande Alitou Ido. L’ex-Président du groupe réclame donc l’entrée de l’opposition dans l’instance de gestion financière et la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur la gestion financière de l’institution qui est dotée d’un budget de 15 milliards 400 millions de F CFA.

Par ailleurs, les députés UPC souhaitent une participation plus active des 2e et 3e vice-présidents qui sont de l’opposition, car ils jouent actuellement « un rôle cosmétique : ouvrir et fermer des ateliers et séminaires et représenter le président aux évènements. Cette recommandation sera tempérée par Lona Charles Ouattara, 2e vice-président de l’Assemblée nationale : « Que voulez-vous ? Le vice-président n’est pas le président. Ce sont les règles. Peut-être qu’on aurait dû refuser ces postes dès le départ.»



Hugues Richard Sama
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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