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Résilience au changement climatique : des stratégies pour diffuser l’information au niveau local
Publié le vendredi 3 fevrier 2017  |  L`Observateur Paalga




Le projet «Renforcer la résilience des communautés face aux phénomènes climatiques extrêmes et aux catastrophes (BRACED) » et l’Analyse multidisciplinaire de la mousson africaine à l’horizon 2050 (AMMA-2050) ont organisé conjointement un atelier sous le thème «Comment les informations météorologies et climatiques peuvent soutenir la prise de décisions du gouvernement local». Objectif : se pencher sur les questions de climat en milieu communale pour une prise de décision des autorités.

La clôture est intervenue le jeudi 2 février 2017 dans la salle de conférences du centre national des archives de Ouagadougou.

Au Pays des hommes intègres, le climat varie avec un niveau croissant de précipitations. Le manque de pluie, leur irrégularité affectent la production et les réserves d’eau disponibles, dans un contexte où les revenus et la nourriture des populations pauvres rurales proviennent à environs 80% de l’Agriculture. En effet, le projet BRACED, Zama Libidi pour le Burkina Faso, se justifie dans le contexte rural et AMMA-2050 celui urbains entendent assurer un engagement sur la planification et la mise en œuvre d’activités concrètes qui vont intégrer l’information météorologie et climatique dans les communes pilotes, et prennent le sujet à bras le corps.

Pendant 72h de travaux, des plans d’action ont été élaborés par une soixantaine de participants venus des communes concernées ainsi que différents partenaires soutenus par des recommandations afin de bénéficier d’un accompagnement du gouvernement.

En ce qui concerne les recommandations, il s’agit de faire en sorte qu’au Burkina Faso, il ait des informations climatiques au niveau local beaucoup plus précises, la mise en place des comités d’alerte précoces dans les villages et la prise en compte des contingences des plans de développement communal.

En dehors des informations climatiques, d’autres actions sont menées comme la mise en place de sites maraîchers, de distributions d’animaux, d’aménagement de bas-fonds pour la production de riz, etc.

Selon Justin Ilboudo, chargé de programme BRACED- Zama Libibi pour le Burkina Faso, il était nécessaire que les personnes en charge des deux programmes se rencontrent pour des échanges d’informations, de stratégies afin de pouvoir atteindre leur cible. A l’en croire, le projet établira des relations avec des réseaux locaux, nationaux et régionaux qui travaillent dans le domaine de la résilience climatique et collaborera avec les autorités administratives locales, les services techniques locaux. Il a aussi souligné que certaines radios locales sont impliquées dans la diffusion des informations climatiques.

Quant à Daouda Maïga, conseiller technique qui a représenté le ministre en charge de l’Agriculture, le présent atelier vient à point nommé et a une importance capitale. Pour lui, dans ce contexte de changement climatique, les moyens d’existence des populations, qu’elles soient urbaines ou rurales, sont menacés et avec de telles initiatives, on peut inverser la tendance par rapport aux effets néfastes de ce changement. A l’en croire, au regard des recommandations faites devant les représentations des différents ministères (ministère des Finances et du Développement et celui en charge de l’Administration territoriale), le contact sera maintenu avec les responsables des projets et en tandem avec les collectivités territoriales, notamment les communes qui sont concernées par lesdits projets. «Nous allons conjuguer nos efforts pour que tous les acquis soient concrets sur le terrain en termes de renforcement de capacités et de sensibilisation», a-t-il dit.

A l’issue de la rencontre, il y a eu la visite de stands des différents documents déjà élaborés par les parties prenantes. Notons que le projet BRACED, Zama Libidi, couvre 3 régions (L’Est, le Centre-Nord et le Nord), 4 provinces (le Passoré, la Gnagna, le Samentenga et le Namentenga) et 13 communes. Pour une durée de 3 ans, il prendra fin en décembre 2017 et devra atteindre 1 300 000 personnes comme bénéficiaires.


Félicité Zongo
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