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Utilisation de gaz butane par des taximen : La répression est en marche
Publié le vendredi 3 fevrier 2017  |  Sidwaya
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Souleymane Soulama, ministre des Transports, de la mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière




Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Souleymane Soulama a, au cours du traditionnel point de presse du gouvernement, donné des éclairages sur, entre autres, l’utilisation du gaz butane par les taximen et l’insécurité liée à l’excès de vitesse.

Le face à face du ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Souleymane Soulama avec les journalistes a essentiellement porté sur l’insécurité liée à l’excès de vitesse des cars de transport voyageurs, l’encombrement lié à la circulation des camions poids lourds dans les grandes agglomérations, l’insécurité liée à l’usage du gaz butane par certains taximen et enfin, le renouvellement du parc de camions de transport marchandises. Au cours du traditionnel point de presse du gouvernement, le jeudi 2 février 2017, à Ouagadougou, le ministre a indiqué que pour l’excès de vitesse, son département et ceux en charge de l’administration territoriale et de la défense nationale ont élaboré et adopté la règlementation instituant la pose de limiteurs de vitesse dont la mise en œuvre est progressive. Concrètement, il s’agit d’un arrêté interministériel portant obligation d’installation d’un dispositif de limitation de vitesse et de contrôle de temps de conduite et de repos dans les véhicules de transport routier et d’interdiction de transport mixte. «Présentement, le Centre de contrôle de véhicule automobile (CCVA) est équipé d’un banc d’essai pour contrôler les limiteurs de vitesse. Egalement, un dispositif de surveillance par radar sur les grands axes contrôlés par l’Office national de sécurité routière (ONASER), la police et la gendarmerie nationale est effectif », a-t-il souligné. Qu’est-ce que votre ministère compte faire pour que les camionneurs respectent la vitesse en agglomération ? A en croire M. Soulama, c’est difficile pour les forces de l’ordre de faire le constat à tout moment. Mais, pour lui, l’accent va être mis sur les sanctions prévues, le renforcement du contrôle de limitation de vitesse et la mise en place des aires de stationnement.


De la circulation des poids lourds dans les grands centres


Foi du premier responsable du ministère en charge des transports, la circulation des véhicules poids lourds et de transport de marchandises contribue largement aux différents embouteillages dans les artères de la ville de Ouagadougou. Selon lui, cette circulation dans la capitale est règlementée par des textes de 1989 qui indiquent le périmètre, les lieux de stationnement, les itinéraires et les heures de circulation. Mais force est de constater que ces textes ne sont pas respectés, a-t-il déploré. Et qu’est-ce qui bloque l’application des textes ? De l’avis du ministre en charge des transports, rien ne les bloque, car les transporteurs en sont vraiment conscients. Pour M. Soulama, les heures normales de circulation sont de 20h à 5h du matin et il y a des itinéraires précis. « Avec la création prochaine de l’Autorité organisatrice de la mobilité urbaine (AOMU), les plans de circulation de certaines grandes villes vont être revus pour intégrer leur développement », a-t-il rassuré. Pour ce qui est de l’utilisation du gaz butane par les taximen, le ministre Soulama a expliqué qu’elle fait l’objet des revendications de certains syndicats au motif qu’ils ne peuvent pas rentabiliser leurs activités avec le prix du carburant à la pompe. Pour lui, l’ensemble des syndicats de taxis excepté le Syndicat national des taxis, taximen et transporteurs urbains (SNTTUB), ont compris qu’il faut abandonner cette pratique dont le danger et l’impact négatif sur la santé des clients sont réels. En conséquence, les services de police ont l’instruction de saisir les véhicules munis de bombonnes de gaz butane. En ce qui concerne le renouvellement du parc de camions de transport, M. Soulama a rappelé qu’après l’autorisation d’importation des 900 véhicules neufs poids lourds hors taxe et hors douane, l’opération a été menée entre, le 11 octobre et le 22 décembre 2016 par un comité de suivi et de pilotage impliquant les ministères en charge de l’économie, de l’administration territoriale et des transports avec 1065 dossiers de souscription qui ont été reçus. Cette année 2017, le gouvernement a autorisé l’acquisition de 135 bus au profit de la Société de transport en commun de Ouagadougou (SATRACO) pour les étudiants et dans les jours à venir, 150 bus pour renforcer la mobilité à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso.


Boukary BONKOUNGOU
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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