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Chez la famille de Prejuce Nakoulma
Publié le jeudi 2 fevrier 2017  |  Sidwaya
Prejuce
© Autre presse par DR
Prejuce Nakoulma, joueur burkinabè




Ambiance bon enfant chez les parents de Prejuce Nakoulma à la faveur du match Etalons – Pharaons. Toute la famille était mobilisée pour vivre cette rencontre et soutenir le fils et l’équipe. Même si la victoire n’a pas été au rendez-vous, l’on se réjouit du comportement d’ensemble de l’équipe. Récit.


Il est 19h 10 mn dans la famille de Prejuce Nakoulma à Saaba. A la devanture de la cour, la dizaine de véhicules stationnée laisse présager un évènement. Les amis de papa Prejuce (Francis), des voisins et des parents sont venus vivre les péripéties du match des quarts de finale entre les Etalons du Burkina Faso et les Pharaons d’Egypte. Dans la cour de cette gigantesque concession, un poste téléviseur posé sur la grande terrasse semble être réservé pour les habitués des lieux. Au salon, un autre groupe composé d’invités y ont pris place. Le match bat son plein. La moindre action d’éclat des Etalons est scandée par le groupe de dehors. La présence de la gente féminine est remarquable. Maman Préjuce (Glawdys), madame Préjuce, la sœur de Prejuce, tantes de Prejuce etc. à travers des gestes et paroles soutiennent leur protégé à son moindre contact avec la boule en cuir. Certaines avec des chapelets, l’on s’adonne à la prière. « Il y a une commission chapelet » nous renseigne maman Préjuce (Glawdys). « La dernière fois, lorsque j’ai appris que nous croisons l’Egypte en demi-finale, j’ai écrit le nom de l’Egypte que j’ai déposé devant la statuette de la vierge Marie » informe-t-elle. Entre temps, l’ouverture du score par les Egyptiens rend le salon et la terrasse glacial. Malgré ce but, maman Prejuce est restée imperturbable : « ça va aller. Nous allons égaliser ». Le but égalisateur est effectivement venu quelques minutes plus tard pour réchauffer les lieux. Et madame Préjuce dans tout cela. Lorsque son joueur de mari touche la boule, elle s’exclame : « allé petit ! Allé petit ! Petit va y ! ». A la fin du temps règlementaire, la commission chapelet s’active. Elle s’est retrouvée devant la grotte de la vierge Marie construite à l’entrée de la cour pour la prière. Cette commission a fait ce qu’elle peut. Seulement que la chance avait déjà choisi son camp. Les deux progénitures de Prejuce (Ryan et Junior) qui attendaient de voir le ou les buts de leur papa se sont entre temps endormi. Une défaite certes, mais qui ne décourage pas la maman de Prejuce Nakoulma qui « rends grâce à Dieu ». « C’est lui qui choisit. Il donne qui il veut. Prenons la vie du bon côté. Rien ne sait ce qu’il allait se passer si on gagnait » a-t-elle indiqué. Elle a informé qu’à chaque fois que son fils marque, son téléphone ne cesse de crépiter : « les félicitations fusent de partout ». Contrairement à madame Nakoulma, monsieur, lui, est déçu « comme tous les Burkinabè ». Il reconnait tout de même que c’est la dure loi du sport « On perd ou on gagne ». Francis Nakoulma relativise en reconnaissant que les Burkinabè ne doivent pas rougir par rapport à la prestation d’ensemble du Burkina Faso. « Dès le départ, on ne vendait pas cher notre peau. Notre équipe a développé un volume de jeu que nous n’avions jamais vu. Cela doit nous ragaillardir » a-t-il laissé entendre. Avant que nous quittions les lieux, le monde fou qui se trouvait sur la terrasse a disparu en un temps record après le penalty raté de Bertrand Traoré. Et dire que Madame Prejuce s’est effondré en larmes. Football quand tu nous tiens.

Yves OUEDRAOGO
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