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Secteur privé burkinabè : l’UE offre des potentialités non encore explorées
Publié le mardi 31 janvier 2017  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Projet Faso médias : l`heure du bilan
L`Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA) a organisé, les 20 et 21 septembre 2016 à Ouagadougou, un atelier pour faire le bilan du projet Faso médias débuté en février 2015. Photo : Jean Lamy, chef de la délégation de l`Union européenne au Burkina




Les membres du Club des hommes d’affaires franco-burkinabè se sont réunis, le jeudi 26 janvier 2017 à Ouagadougou, autour du chef de la délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, Jean Lamy, pour débattre des interventions de l’UE dans le développement du secteur privé burkinabè.

Le secteur privé national n’a pas fini de prospecter toutes les opportunités d’investissements qui s’offrent à lui. C’est du moins ce que des opérateurs économiques réunis au sein du Club des hommes d’affaires franco-burkinabè (CHAFB) ont appris le 26 janvier 2017, lors de leur dîner-débat avec le chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Burkina Faso, Jean Lamy. Le diplomate européen a d’abord précisé qu’il n’est pas du ressort de la communauté européenne d’intervenir directement auprès des acteurs économiques burkinabè. C’est plutôt au gouvernement qu’il revient de créer les conditions pour un développement du secteur privé. Par ailleurs, a-t-il poursuivi, ce n’est pas non plus par charité que l’UE intervient en Afrique. « Il s’agit de l’argent du contribuable européen. Ce n’est donc pas par charité que l’UE agit. Elle a évidemment des intérêts et il lui faut des partenaires forts », a soutenu Jean Lamy. C’est donc dans ce sens que s’inscrivent les appuis du « vieux continent » à la compétitivité de l’économie africaine afin de rationaliser le climat des affaires. A ce titre, d’après le patron de la mission européenne au Faso, l’UE aurait accordé plus de 125 millions d’euros de subvention pour appuyer le dialogue public-privé burkinabè et environ 100 millions d’euros auraient été servis en appui au secteur des transports au Burkina Faso. Jean Lamy a aussi confié que le partenariat entre l’institution européenne et le continent noir ne se fait pas dans l’intérêt exclusif de la première. « Les exportations de l’Afrique de l’Ouest en direction de l’Europe ont augmenté de 280% en 10 ans pendant qu’inversement, celles de l’Europe se chiffre à 125% dans la même période », a-t-il affirmé. Pour ce qui concerne le Burkina, « le pays des Hommes intègres » aurait réalisé des importations pour 597 milliards de F CFA en 2015 contre 87 milliards d’exportation. La conviction du représentant européen semble davantage faite que les Accords de partenariat économiques adoptés en juillet 2014 à Ouagadougou présenteront de meilleures opportunités pour les opérateurs économiques africains s’ils entrent en vigueur.
«Tous les produits d’Afrique de l’Ouest pourront entrer sur le territoire européen sans droit de douane alors que l’inverse ne sera pas possible », a-t-il assuré. Mais de façon générale, Jean Lamy a invité le privé burkinabè à « aller plus à l’information » afin de découvrir toutes les opportunités qui s’offrent à lui. A l’issue des échanges, le président du CHAFB, Mathieu Bayala, s’est réjoui des enseignements que cette rencontre leur a donnés. «Cela nous permet de faire un effort d’aller vers les structures qui sont appuyées par l’UE. Puisque l’institution européenne procède par des aides d’appui qui permettent à des organismes nationaux d’aider le secteur privé», a-t-il confié. De son avis, le privé étant le fer de lance de l’économie, il est essentiel que les hommes d’affaires se mettent ensemble pour développer des partenariats.
Ce, sur quoi le président d’honneur du CHAFB, Oumar Yugo, a renchéri en suggérant de développer des rencontres B to B entre les membres du club. Il a notamment émis l’idée d’une sorte de « Chambre de commerce burkinabo-européenne» pour développer les opportunités d’affaires. Le club a été institué en 1990 et compte une centaine de membres.

Fabé Mamadou OUATTARA
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