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Présidence de l’UA : le Tchadien Faki Mahamat élu pour 4 ans
Publié le mardi 31 janvier 2017  |  Sidwaya
Moussa
© Autre presse par DR
Moussa Faki Mahamat, nouveau président de la commission de l’UA.




Réunis à huis clos, dans la soirée du 30 janvier 2017, à l’occasion de leur 28e session ordinaire, des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA ont élu, au troisième tour du scrutin, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, comme le nouveau président de la commission de l’UA.

Moussa Faki Mahamat a bénéficié de la confiance de 39 chefs d’Etat et de gouvernement pour diriger pour les quatre prochaines années, la commission de l’Union africaine. Dans un scrutin « serré », il a obtenu 39 voix sur 54 devant son principal adversaire, la chef de la diplomatie kényane, Amina Mohammed. Le nouveau président de la commission de l’UA a été élu, au troisième tour de l’élection dont étaient en lice quatre autres candidats. Au terme des deux premiers tours, le Sénégalais Abdoulaye Bathily, la Botswanaise, Pilomina Venson-Moiti et l’Equato-guinéen, Agapito Mba Mokuy ont été éliminés. La vice-présidence de la commission est revenue au ghanéen, Kwesi Quartey. Ce dernier a été ministre des Affaires étrangères du Ghana en 2012. Le remplaçant de la Sud-africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma au poste de président de la commission de l’UA est né, le 21 juin 1960. Père de six enfants, il a occupé de hautes fonctions dans l’administration tchadienne. Avec une expérience de 30 ans dans l’administration et la diplomatie, il a été, entre autres, directeur de cabinet civil du président de la République (1999-2002), Premier ministre(2003-2005), président du Conseil économique, social et culturel(2007-2008). Ministre des Affaires étrangères depuis 2008, il a été l’artisan de l’entrée du Tchad au conseil de paix et de sécurité des Nations unies comme membre non permanent, M. Mahamat a présidé, le conseil de sécurité pour le mois de décembre 2015 ainsi que le débat général du 19 décembre 2015 sur le thème : « les menaces à la paix et à la sécurité internationale : le terrorisme et la criminalité transfrontalière ». Il aussi assumé les fonctions de rapporteur général de la commission électorale indépendante, directeur général de la société sucrière du Tchad, directeur général du ministère des Postes et des Télécommunications. Juriste de formation, il a respectivement obtenu la licence(1986) et le DESS en droit public(1992) à l’Université Marien N’Gouabi de Brazzaville(Congo). Président du conseil des ministres du G5 Sahel, il a contribué à la mise en place de cet important outil de sécurité régional aux côtés de la plateforme ministérielle de coordinationation des stratégies Sahel. Avec ses collègues ministres des Affaires étrangères(Algérie, Egypte, Tunisie, Niger, Soudan), il a joué un rôle important en vue d’appuyer politiquement le processus de sortie de crise en Libye. Celui qui a la charge de présider aux destinées de la commission de l’UA a été aussi chargé de cours et des travaux dirigés à la Faculté de droit et de gestion à l’Université de N’Djaména et à la Faculté de Droit et des Sciences économiques de l’Université Marien N’Gouabi. Pendant, son mandat, il compte revigorer la jeunesse africaine, rehausser l’image de la femme africaine, renforcer la gouvernance, rénover l’UA. « La réalisation des objectifs de la Charte africaine de la jeunesse par le biais d’une sensibilisation accrue des Etats-membres sur sa mise en œuvre effective devrait être une des priorités absolues », a indiqué le nouveau président de la commission de l’UA. Pour lui, l’ancrage, en Afrique du modèle démocratique et des valeurs de liberté, d’égalité, d’équité et de justice qui sont le cœur « palpitant », ne sera pas réalisable tant que les centaines de millions de femmes continuent de ployer sous le joug de la marginalisation, de l’ignorance, voire de l’oppression des systèmes archaïques et rétrogrades. Faki Mahamat s’est dit convaincu que tous les rêves que « nous pouvons légitimement » nourrir pour le continent et pour ses peuples demeurent des chimères tant que la paix, la stabilité et la sécurité n’auront pas définitivement prévalu. Il a donc, invité tous les Etats à œuvrer pour une paix durable dans leur état.

Abdel Aziz NABALOUM
emirathe@yahoo.fr
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