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Ministère de l’Eau et de l’assainissement : environ 109 milliards de F CFA pour les actions de 2017
Publié le vendredi 27 janvier 2017  |  Sidwaya
l`eau
© Autre presse par DR
l`eau potable




Le Ministère de l’Eau et de l’assainissement (MEA) tient, les 26 et 27 janvier 2017 à Kombissiri, dans la région du Centre-Sud, son 1er Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de l’année 2017. Il va mener des réflexions sur les acquis, les contraintes et les perspectives, pour une meilleure contribution à la mise en œuvre des actions du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Les acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement veulent garantir une meilleure qualité de vie aux populations burkinabè. Ils se sont donné rendez-vous, les 26 et 27 janvier 2017, dans la cité des ‘’patates’’, à Kombissiri, la province du Bazèga, pour échanger autour du thème : « Contribution du secteur de l’eau et de l’assainissement dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020 ». Un thème d’actualité, qui occupe une place importante dans la vie des populations, dont les grands axes tels l’Approvisionnement en eau potable (AEP), l’Assainissement des eaux usées et excréta (AEUE), la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) et la mobilisation de ces ressources, ont été pris en compte dans le PNDES. Ce 1er Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) est une occasion pour le maire de la commune de Kombissiri, Olivier Conombo, de traduire ses remerciements aux acteurs du ministère, pour leur engagement à travers la réalisation d’ouvrages d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement. Il a tout de même indiqué que sa commune reste toujours dans le besoin en matière de cet or ‘’bleu’’ et d’assainissement. Le ministre de l’Eau et de l’assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo a, pour sa part, précisé que ce secteur contribue à la mise en œuvre du PNDES, qui se focalise sur l’axe 2, à savoir: « développer le capital humain » et sur l’axe 3 : « dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois ». Il a avancé qu’au Burkina Faso, le taux d’accès à l’eau potable est de 65% et environ 35% au niveau de l’assainissement. La mobilisation des eaux de surface se situe entre 5 et 6 milliards de m3 d’eau. « Ce qui ne fait même pas le 1/10ème des eaux reçues dans notre pays », a-t-il déploré. Il a néanmoins soutenu que le programme, Gestion intégrée de ressources en eau (GIRE) permet la mise en place d’instruments, pour une gestion durable de toutes les eaux mobilisées et de toutes les ressources en eau, qu’elles soient souterraines ou d’eau de surface.

En 2016, il n’y a pas eu de zones ‘’rouges’’

Le ministre Niouga Ambroise Ouédraogo s’est réjoui des performances atteintes dans la mise en œuvre du programme d’activités 2016. Selon lui, il n’y a pas eu de zones ‘’rouges’’, car à son avis, toutes les composantes de son département sont au-dessus de 50% d’exécution. Les acquis engrangés se résument, entre autres, en milieu rural par la réalisation de 1 357 forages sur 1 153 programmés, de 76 systèmes d’Adductions d’eau potable simplifiées (AEPS), la réalisation de 34 526 latrines familiales et de 150 latrines publiques. En milieu urbain, il y a eu l’extension du réseau d’eau potable de 123,77 km et l’augmentation de la capacité de production de 3 984 m3/J, ainsi que la réalisation de 18 826 branchements privés et de 65 bornes-fontaines. « Pour la Gestion intégrée en eau (GIRE), des efforts importants ont été déployés en matière de protection des ressources en eau et de renforcement du cadre politique, juridique et financier de gestion des ressources en eau », s’est-il enthousiasmé. Au regard de ces résultats encourageants, des disparités ont été constatées et le 1er responsable de l’eau et de l’assainissement a dit être confiant que son département sera davantage outillé, pour faire face au défi de la corvée zéro d’eau et de la fin de la défécation à l’air libre. En 2017, le budget du ministère est d’environ 109 milliards de F CFA, avec plus de 90% du budget d’investissement. D’énormes projets sont envisagés. Il s’agit, d’une part, de la finalisation des trois barrages, Samendeni, Guitti et Moussodougou, la réalisation de 1 600 forages, la réhabilitation de 859 forages et de trois Centres de production d’eau (CPE), l’arrivée de l’eau de Ziga II à Ouagadougou, avec pour résultat attendu, une forte réduction de la pénurie d’eau. D’autre part, au niveau national, il est prévu 198 latrines dans les centres de santé, 12 233 puisards domestiques. « Ces prévisions sont provisoires et ne seront définitives qu’après la tenue de la session du comité national de pilotage prévue en janvier prochain », a précisé le ministre Ouédraogo.

Afsétou SAWADOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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