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Le Réseau des parlementaires burkinabè pour les droits humains valide son plan d’actions
Publié le mercredi 25 janvier 2017  |  Le Pays
Groupes
© aOuaga.com par A.O
Groupes parlementaires : l`ADJ fait son bilan
Mardi 21 janvier 2014. Ouagadougou. Les députés du groupe parlementaire de l`Alliance pour la démocratie et la justice (ADJ) ont animé une conférence de presse pour faire le bilan de leur action à l`Assemblée nationale. Photo : Me Bénéwendé Sankara, président de l`UNIR/PS




Le Réseau des parlementaires burkinabè pour les droits humains (RPBDH) de l’Assemblée nationale, vient de se doter d’un plan d’actions. La validation dudit plan couvrant la période 2017-
2020 est intervenue au cours d’un atelier organisé le 24 janvier 2017 à Ouagadougou.

Les députés de la VIIe législature veulent mieux défendre les droits humains au Burkina. C’est dans cette perspective qu’est né en octobre 2016, le Réseau des parlementaires burkinabè pour les droit humains (RPBDH) dont les membres ont validé, le 24 janvier dernier, leur plan d’actions couvrant la période 2017-2020. C’était au cours d’un atelier dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara.

Cette activité s’inscrit dans le cadre du programme d’appui à l’Assemblée nationale du Burkina, financé par l’USAID et mis en oeuvre par le National Démocratic Institut (NDI). Lequel programme vise à renforcer les capacités des législateurs et à promouvoir la redevabilité et la surveillance parlementaire. Selon le président du RPBDH, Jacob Ouédraogo, ce plan quadriennal permettra
aux membres du réseau de mieux atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés. Il s’agit, entre autres, de promouvoir et protéger les droits humains par une approche globale et intégrée, de contribuer au renforcement des capacités des parlementaires sur les questions de droits humains en vue de contribuer à une législation favorable auxdits droits, d’établir des relations avec les réseaux d’autres parlements ainsi qu’avec des institutions nationales ou internationales ou des acteurs de la société civile poursuivant les mêmes buts, échanger avec les partenaires sur les meilleures pratiques parlementaires en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. Pour sa part, la représentante résidente du NDI, Aminata Kassé, a relevé que le NDI n’est pas à sa première activité avec la représentation nationale. « Depuis mars 2016, l’institution a fait chemin avec l’Assemblée nationale à travers la réalisation d’activités diverses avec les Commissions des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), la Commission des finances et du budget et la Commission de l’éducation, de la santé, de la jeunesse, de l’emploi, des affaires sociales et culturelles, ainsi qu’avec les réseaux parlementaires dont le réseau Caucus genre, le réseau Femmes et développement, et le réseau décentralisation et développement local », a-t-elle soutenu. Permettre à la représentation nationale de mieux prendre en compte les questions des
droits humains Pour elle, cet atelier témoigne de la suite positive des résultats de mise en oeuvre des activités menées en juillet 2016 avec les membres de la Commission
parlementaire des affaires générales, institutionnelles et des droits humains, en collaboration avec les femmes parlementaires et le NDI, sur les instruments et mécanismes nationaux
et internationaux de protection des droits humains. C’est à l’issue de ces activités, a-t-elle rappelé, que la mise en place d’un réseau parlementaire spécialisé sur les questions des droits humains a été recommandée par les participants. Pour sa part, le 1er viceprésident de l’Assemblée nationale, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, s’est félicité de la création de ce réseau qui
bénéficie du soutien de l’Assemblée nationale qui s’est engagée à l’accompagner dans la mise en oeuvre de ses actions. Pour lui, le lancement des activités du RPBDH permettra à la représentation nationale de mieux prendre en compte les questions des droits humains au Burkina. Lesquelles questions constituent, à son avis, une préoccupation prépondérante dans le développement socio-économique du pays. Il a profité de l’occasion pour remercier tous les partenaires techniques et financiers qui accompagnent l’Assemblée nationale dans la mise en oeuvre de ses activités, en particulier le NDI. Embouchant la même trompette, le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux, Réné Baogoro, a salué l’avènement de ce réseau qui permettra à son département de mieux atteindre les objectifs
qu’il s’est fixés en matière de défense et de protection des droits humains. Il a également salué le NDI pour les efforts qu’il déploie pour la défense des droi t s humains au pays des Hommes intègres.




Mamouda TANKOANO
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