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Formation professionnelle : De nouvelles opportunités pour les jeunes
Publié le mardi 24 janvier 2017  |  Sidwaya
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© Primature par D.R
Le Premier ministre Paul Kaba Thièba a animé une conférence de presse dans l`après-midi du 20 décembre 2016 à Ouagadougou pour faire le point de la conférence de Paris sur le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES)




Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a visité le projet « Centre de formation professionnelle/centre d’incubation » (CFP/CI) sis au Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO), le samedi 21 janvier 2017.

Un projet destiné à former sur la maintenance des téléphones portables, la fabrication de pointe, de papier toilette, de jus de tomate, des produits industriels (tuyau PVC), la pâtisserie…à travers de petites unités de production...doit démarrer bientôt. Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, s’est rendu sur le site dudit projet, au Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO), le samedi 21 janvier 2017, à Ouagadougou. Après avoir visité les 19 unités de production correspondant à autant de métiers, le chef du gouvernement burkinabè s’est dit émerveillé par les potentialités socioéconomiques que présente ce projet intitulé : Centre de formation professionnelle /centre d’incubation (CFP/CI).
Il s’est rendu compte, a-t-il dit, qu’à travers cette initiative, il est possible d’apprendre des techniques de production aux jeunes. Ce qui permettra de propulser l’économie nationale qui a tant besoin de productivité. « La multiplication de cette expérience permettra de résoudre le problème d’emploi et favorisera la transformation structurelle de l’économie qui est le cœur de notre politique», a-t-il soutenu. Paul Kaba Thiéba a présenté ce programme comme l’une des bases du développement économique. « On peut former à peu près 2500 jeunes par an, et à partir de nos pôles de croissance, de nos productions agricoles, nous pourrons réaliser le mariage miracle entre l’agriculture et l’industrie », a-t-il renchéri. C’est pourquoi, si l’on en croit, le patron de l’exécutif, le gouvernement va étudier les perspectives de vulgarisation de ce type de structure à l’échelle du pays de manière à permettre la formation de plus de jeunes afin de développer l’entreprise privée.


Environ 4 millions F CFA pour une unité de production


La vision de Paul Kaba Thiéba est qu’une fois formée, chaque jeune puisse initier sa propre unité de production dans une petite entreprise, qui grandira…A cet effet, il a souligné la nécessité de faciliter le financement des jeunes pour leur autoemploi et de faire certifier les produits obtenus à partir de ces technologies. Ce projet centre d’incubation correspond à la vision de rupture et de changement de paradigme du ministère en charge de la jeunesse, selon le directeur général de la formation professionnelle, Mounirou Farta. Il a soutenu que le CFP/CI est une pépinière d’entreprises qui a vocation de fournir une formation professionnelle qualifiante de courte durée (un et deux mois), ouverte à tout le monde peu importe le niveau de qualification, les spécialités ou les métiers de formation.
Prenant l’exemple de l’unité de production de pain, évaluée autour de 4 millions de francs CFA et capable de produire 400 miches par heure, M. Farta a démontré qu’elle peut être réalisée par toute personne et dans n’importe quelle partie du territoire.
« Nous voulons former des détenteurs de compétences et non des chercheurs d’emploi en profitant de l’expérience indienne qui a fondé son essor économique à travers ces modèles d’unités économiques », a-t-il avancé. En effet, le CFP/CI est le fruit d’un partenariat indo-burkinabè. Selon les projections, il sera ouvert aux apprenants à partir du deuxième trimestre de l’année.


Fabé Mamadou OUATTARA
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