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© Présidence par D.R
La contribution du PNDES à l’amélioration des conditions de vie de la femme L’épouse du Président du Faso, Madame Sika Kaboré, a présidé dans la matinée du dimanche 22 janvier 2017 à Ouagadougou, la conférence des femmes du Burkina Faso sur la contribution du PNDES à l’amélioration des conditions de vie de la femme |
L’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré a présidé une conférence publique sur la contribution du Plan national de développement économique et social à la promotion de la femme, le dimanche 22 janvier 2017 à Ouagadougou.
Les tenants et aboutissants du Plan national de développement économique et social (PNDES) ont été expliqués aux femmes du Faso. Cette opportunité pour mieux comprendre, ce nouveau référentiel de développement leur a été donnée à l’occasion d’une conférence publique, le dimanche 22 janvier 2017 à Ouagadougou. Cette cérémonie a été présidée par l’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré. Selon le ministère en charge de la promotion de la femme, l’intérêt de l’activité se justifie par le fait que les données en matière de développement socioéconomique au Burkina Faso sont en défaveur de la femme. A travers trois communications, le PNDES a donc été expliqué aux femmes venues de toutes les régions du pays, notamment en ce qui les concerne particulièrement. Raïssa Bila, agent du ministère en charge du budget s’est donc chargée de présenter à ses « sœurs », le programme de « transformation structurelle de l’économie burkinabè ». L’économiste a souligné que ce changement nécessite l’implication effective de tous les Burkinabè. A la suite de cette présentation, la secrétaire générale du ministère en charge de la promotion de la femme, Fati Ouédraogo a fait l’état des lieux de la situation de la femme burkinabè et la contribution du PNDES à l’amélioration de ses conditions de vie. Relevant que le « sexe faible » est toujours victime des inégalités liées au genre, la secrétaire générale a laissé entrevoir des perspectives de réconfort avec l’avènement du plan gouvernemental de développement socioéconomique. Elle a annoncé à ce titre, différentes initiatives dont un projet pour encourager l’entrepreneuriat féminin d’une valeur de plus de 2 milliards de francs CFA et un projet intégré de plus de 23 milliards de francs CFA pour l’amélioration des conditions de vie des femmes. La question de la santé a été abordée avec la directrice de la santé et de la famille au ministère de la santé, Dr Ramatou Sawadogo. L’ambition sur cette question, a-t-elle dit, c’est de réaliser le dividende démographique, prévu dans l’axe 2 du PNDES. « Les données actuelles font état de 330 décès pour 100 000 naissances vivantes et d’un taux de fécondité de 5,4 enfants par femme. Elles doivent être améliorées pour faciliter le développement du capital humain », a-t-elle soutenu.
Les échanges qui s’en ont suivi avec les participantes ont porté, entre autres, sur la qualité de l’éducation « servie » dans l’école burkinabè et le bon suivi des mesures de gratuité dans le domaine de la santé. Ilboudo Raïnatou de la région du Sahel a souhaité, par exemple, que les organisations féminines bénéficient d’accompagnements conséquents dans leurs activités génératrices de revenus tandis que Fatoumata Ouattara de la région du Centre pense que le PNDES sera favorable à la condition des femmes seulement si, celles-ci sont effectivement représentées dans les différentes structures chargées de sa mise en œuvre. En définitive, et comme l’a souligné la ministre en charge de la promotion de la femme, Laure Zongo, la conférence a été l’occasion de mettre en exergue la participation de la femme tant aux efforts qu’aux fruits du PNDES.
Fabé Mamadou OUATTARA
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