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Formation professionnelle: Le Premier ministre Thiéba émerveillé par le savoir-faire de jeunes Burkinabè
Publié le dimanche 22 janvier 2017  |  AIB
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© Ambassade par D.R
A quelques jours de l’ouverture de la conférence des partenaires du Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), prévue à Paris les 7 et 8 décembre, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a fait le point de l’état d’avancement des préparatifs de cette importante rencontre dans la soirée du 4 décembre 2016 à Paris en France




Le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba, avoue être «émerveillé et conquis» par le savoir-faire des jeunes Burkinabè formés au Centre de formation professionnelle/Centre d’incubation (CFP/CI) à Ouagadougou, a-t-il déclaré samedi, à l’issue d’une visite dans ladite structure.

«J’avoue que c’est l’une de mes visites les plus mémorables. En effet, je suis conquis», a affirmé le chef de gouvernement burkinabè, à l’issue de sa visite au Centre, à l’invitation du ministre en charge de la Jeunesse et de l’Emploi, Jean-Claude Bouda.

Selon Paul Kaba Thiéba, au regard de ce qu’il a vu, les jeunes Burkinabè sont capables de faire de prouesses, de maitriser les technologies complexes.

Et d’expliquer que l’expérience qui est développé au CFP/CI correspond à la vision de son gouvernement.

«C’est la meilleure réponse à l’emploi des jeunes, à savoir la formation professionnelle et qualifiante. Ici on apprend aux jeunes à se servir de leurs dix doigts», s’est-il exprimé.

Le Premier ministre (PM) a relevé qu’il est nécessaire de doter les jeunes formés au Centre de moyens adéquats, afin de leur permettre de s’installer à leur propre compte et de développer de petites et moyennes entreprises.

«C’est comme cela que nous pourrons résoudre le problème de chômage et prendre en compte la question de l’entreprise privée au Burkina Faso, dans les chefs-lieux de régions, de provinces et même dans les villages», a confié M. Thiéba.

Le PM a évoqué la transformation structurante de l’économie burkinabè à travers le Centre.

«A partir de nos pôles de croissance, de nos produits agricoles et naturels, nous pourrons arriver à faire ce mariage miracle entre l’agriculture et l’industrie, bases de tout développement», a argumenté, Paul Kaba Thiéba.

Le Centre de formation professionnelle/Centre d’incubation (CFP/CI) concerne 19 métiers.

Il fournit sur un même site les équipements nécessaires aux aspirants entrepreneurs pour apprendre les procédés de fabrication des produits tout en développant les compétences aux aspects commerciaux et de gestion d’une micro entreprise.

Le centre permet de former des aspirants dans les domaines de la transformation de la tomate, de l’extraction et le conditionnement des jus de fruits, de l’extraction et le conditionnement de l’eau potable, de l’extraction et le conditionnement du lait de soja.

Il forme également dans le domaine de l’extraction et le conditionnement des huiles comestibles, de la production de verres en papiers, de serviettes en papiers, de papiers toilette, des vis à bois, des pointes en acier.

Les jeunes y sont aussi formés dans les secteurs de briques en terre et en ciment, de craie, de bouteilles et de capsules en plastique, de tubes de canalisation électrique.

Sans oublier le volet réparation de téléphones portables, de maintenance et réseau informatique, ainsi que de boulangerie et pâtisserie, etc.

Le Burkina Faso a bénéficié du Centre de formation professionnelle/Centre d’incubation (CFP/CI), en 2016, grâce au partenariat avec la république de l’Inde.

L’installation des équipements du CFP/CI a été opérée par des experts indiens et des formateurs du Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO). Elle s’est déroulée du 19 septembre au 3 novembre 2016.

Quant au centre d’incubation, il a été officiellement remis au CEFPO par la partie indienne, le 3 novembre 2016, lors d’une cérémonie en présence du 2e conseiller de l’Inde à Accra (Ghana).

Le coût total de la contribution indienne est estimée à 1,5 millions de dollars US, soit environ 750 millions de FCFA, tandis que la contrepartie nationale est de l’ordre de 600 millions de FCFA.

Agence d’information du Burkina
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