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’’Il faut que la justice soit rendue au vainqueur et au vaincu’’, Ablassé Ouédraogo
Publié le vendredi 20 janvier 2017  |  AIB
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence tournante de la CODER : Ablassé Ouédraogo passe le témoin à Gilbert Ouédraogo
Jeudi 19 janvier 2017. Ouagadougou. Dans le cadre de la présidence tournante de trois mois à la tête de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER), Ablassé Ouédraogo du Faso Autrement a passé le témoin à Gilbert Noël Ouédraogo de l`ADF-RDA au cours d`une cérémonie ponctuée par une conférence de presse




Ouagadougou - Le président sortant de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER, ex majorité), Dr Ablassé Ouédraogo a estimé jeudi, la réconciliation nationale passe d’abord par une justice équitable pour tous.

’’Il faut que la justice soit rendue pour le riche, le pauvre, le vainqueur et le vaincu. C’est dans ce sens que nous pouvons espérer la réconciliation des Burkinabè’’, a affirmé jeudi Dr Ablassé Ouédraogo.

D’après lui, le vrai imbroglio au Burkina Faso, est la justice à double vitesse. Il a également souligné que le dialogue est la première étape de la cohésion sociale.

Dr Ablassé Ouédraogo s’exprimait lors de la passation de charges avec Me Gilbert Noël Ouédraogo, à la tête de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER, ex majorité).

’’Je voudrais à l’entame de mon mandat (de trois mois) remercier le président sortant Ablassé Ouédraogo (Le Faso Autrement), le premier président de la CODER qui a travaillé à bâtir les fondations sur lesquelles la CODER est en train de s’asseoir’’, a indiqué Me Ouédraogo.

Selon Gilbert Nöel Ouédraogo, il y a des questions de fond (au Burkina Faso) qu’il faut exhiber et traiter et non les fuir.

Le président de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/ Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), a aussi souhaité que la justice soit rendue de façon impartiale pour la stabilité du Burkina Faso.

Il a soutenu que l’union entre les membres de la CODER fasse en sorte que les fils et filles du Burkina Faso, puissent s’asseoir ensemble pour parler le même langage qu’est la réconciliation nationale chère au Burkina Faso.

La CODER est née à la suite de l’insurrection populaire d’octobre 2014, ayant démis le président Blaise Compaoré, et du coup d’Etat déjoué de septembre 2015, fomenté par des officiers restés fidèles à M. Compaoré.

Ces deux évènements qui ont provoqué respectivement une trentaine et une quinzaine de tués, ainsi que nombreux blessés et d’importants dégâts matériels, n’ont pas encore été portés en justice.

Pendant que la CODER dénonce des arrestations arbitraires et sélectives contre ses membres, le pouvoir en place (dirigé comme la CODER par des ex proches de M. Compaoré) estime que la coalition veut d’une réconciliation nationale sur le dos des victimes.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

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