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Projet de Constitution : La FAIB demande la prise en compte de l’avis des musulmans
Publié le mercredi 18 janvier 2017  |  AIB
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© Présidence par D.R
La Fédération des Associations Islamiques du Burkina remercie le Président du Faso pour le retrait du projet de loi sur les libertés religieuses
Une délégation de la Fédération des Associations Islamiques du Burkina (FAIB), conduite par El hadj Abdramane Sana, a été reçue en audience le mardi 17 janvier 2017, par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré




Une semaine après avoir obtenu le retrait du polémique projet de loi sur les libertés religieuses, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a demandé mardi, au président du Faso Roch Kaboré, la prise en compte de «l’avis» des musulmans dans la rédaction de la nouvelle Constitution.

Une délégation de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), conduite par Cheick Sidi Mohamed Koné, a été reçue ce mardi 17 janvier 2017 par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

«Ca été l’occasion de faire des doléances par rapport au projet de Constitution pour qu’on puisse prendre en compte aussi, l’avis des musulmans», a déclaré M. Koné à l’issue de l’entretien.

La Commission constitutionnelle, chargée de la rédaction du projet de nouvelle Constitution, devrait entreprendre bientôt des tournées à l’intérieur et à l’extérieur du Burkina Faso, pour recueillir des amendements avant le Referendum.

Selon Cheick Sidi Mohamed Koné, la délégation a aussi félicité le président Kaboré pour «la sagesse et la clairvoyance», qu’il a eues en retirant le projet de loi sur les libertés religieuses.

En effet, il y a une semaine, la FAIB avait estimé que «de toute évidence, l’application en l’état du projet de loi, va réduire la liberté de conscience et de culte telle que reconnue par notre Constitution, avec très probablement des conséquences dommageables sur le vivre ensemble apprécié de tous au Burkina Faso».

Pour M. Koné, les musulmans veulent d’ «une laïcité qui puisse garantir la paix entre les différentes communautés religieuses et (qui) renforce le vivre ensemble».

Enfin la FAIB a évoqué avec le chef de l’Etat, de «la question des arabisants et des medersas (écoles franco-arabes) pour qu’il puisse savoir comment ces dispositifs fonctionnent et quelles sont leurs préoccupations actuellement».

D’après Wikipédia, un arabisant est une personne qui maîtrise la langue arabe, alors que celle-ci n'est pas sa langue maternelle.

A en croire Cheick Sidi Mohamed Koné, la délégation a eu «des réponses très satisfaisantes» et est sortie «très réconfortée».

«Nous prenons sur nous, (la responsabilité) de redescendre au niveau de la base pour que l’ensemble des musulmans soient informés que les différentes préoccupations qui ont été portées au niveau de la Fédération, ont trouvé une oreille très attentive au niveau du chef de l’Etat», a assuré le porte-parole de la délégation.
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