Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Sport
Article
Sport

Gabon # Burkina Faso : Le décor est planté
Publié le mercredi 18 janvier 2017  |  Sidwaya
Eliminatoires
© aOuaga.com par A.O
Eliminatoires Mondial 2018 : le Burkina qualifié pour la phase des poules
Mardi 17 novembre 2015. Ouagadougou. Stade du 4-Août. Les Etalons du Burkina se sont qualifiés pour le 3e et dernier tour des éliminatoires de la Coupe du monde de football Russie 2018 en battant au match retour les Ecureuils du Bénin par 2 buts à 0. Photo : Aristide Bancé, attaquant des Etalons




La traditionnelle conférence de presse d’avant match a permis de camper le décor de la seconde journée des phases de poule entre le Gabon et le Burkina Faso. Les entraîneurs de ces deux nations se sont présentés devant les médias, non pas cette fois avec les capitaines mais avec leur joueur emblématique. Aristide Bancé pour les Etalons et Biyogo Poko pour les Panthères.


Gabon # Burkina revêt déjà un caractère important pour ces deux formations. Une défaite de l’une ou de l’autre la rapprocherait plus du gouffre. Mais dans cette confrontation, la pression repose plus sur les épaules du pays organisateur. Il a obligation de faire un résultat devant son public. Surtout quand le politique s’en mêle pour ajouter une dose supplémentaire avec le vice-Premier ministre gabonais Bruno, Ben Moubamba. Il a dans une sortie médiatique, laissé entendre que trahir l’équipe nationale est un crime contre la nation. Ce, pour dénoncer le non match des Panthères face aux Lycaons Bissau guinéens en ouverture de la CAN. Mais André Biyogo Poko botte vite en touche. «La politique ne nous concerne pas. Nous sommes là pour jouer au football et apporter de la joie et de la bonne humeur au peuple», a-t-il laissé entendre. Il a admis que la peur règne dans la tanière des Panthères. «La peur, nous l’avions depuis le début de la compétition. C’est positif car si on n’a pas peur, cela voudrait dire qu’on ne sait pas ce que l’on veut. Pas la trouille pour mal faire mais plutôt la peur de bien faire. On a tellement envie qu’on ne fait finalement pas bien», a glissé le milieu de terrain gabonais.


Paulo Duarte : «On jouera pour gagner»


Son coach, José Antonio Camacho abonde dans le même sens que son joueur : «La pression est très bonne pour les joueurs. Jouer pour son pays donne une excellente pression». Pour Camacho, le Gabon n’a d’autre choix que de s’imposer face au Burkina Faso pour rester en vie dans «sa compétition». Même s’il avance également que rien ne sera fait après un nul car tout se jouera au dernier match de poule.

Côté burkinabè, l’équipe n’est pas prête à se laisser intimidé, de surcroît, pas avec Paulo Duarte sur le banc. Surtout si l’on évoque le fait que les Etalons pourraient se satisfaire d’un match nul face au Gabon. «Moi entraîneur et responsable technique de l’équipe, jamais je ne vais jamais donner des consignes à mes éléments de jouer pour un nul. Nous jouerons pour gagner. Nous devons respecter le football et les joueurs. Dire aux joueurs de chercher le nul, c’est comme si je n’avais pas confiance en eux. Je connais le potentiel de mon équipe.

Nous allons privilégier le spectacle, même si je reconnais que cette rencontre est très importante pour les deux équipes», a-t-il promis. Le technicien qui est toujours à la recherche de sa première victoire en phase finale de CAN sur le banc des Etalons tire néanmoins des motifs de satisfaction après le premier match. «Dans la globalité, je sors satisfait de ce premier match à 80%. Je cherche à toujours être meilleur demain qu’aujourd’hui. Je vais donc gommer les points défaillants et améliorer les bonnes choses.

Nous allons donc parfaire notre possession de balle, un secteur où nous excellons même si face au Cameroun, le fait de ne pas conclure nos actions ont permis aux Lions de grandir dans le jeu. Nous allons aussi travailler les balles arrêtées car Alain Traoré aurait pu nous offrir la victoire à la 90e minute s’il avait concrétisé comme Moukandjo son coup-franc», a indiqué le portugais. Aristide Bancé, craint par les supporters gabonais avancera que les Etalons dorment bien à la veille de cette rencontre. «Nous sommes tous unis et tout le monde prend du plaisir sur le terrain. Ce qui dénote d’une bonne ambiance. Nous sommes donc prêts à fournir une prestation haut de gamme », a lancé le sociétaire de l’ASEC d’Abidjan. Si les Etalons visent la victoire, ils devront composer avec plusieurs aléas : le terrain, le public, la pression et même l’arbitrage. « Si les arbitres sont conscients de la responsabilité et de l’enjeu de cette rencontre, ils vont se mettre à niveau pour que la CAN soit une réussite», a confessé Duarte pour éviter un coup de pouce au pays organisateur de la part des juges de jeu. Le décor est donc déjà planté.


Béranger ILBOUDO
De Libreville (Gabon)
Commentaires