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Adoption internationale : Le Burkina partage son expérience
Publié le mercredi 18 janvier 2017  |  Sidwaya
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© Ministère par D.R
Le gouvernement au chevet des sinistrés de Polesgo avec des vivres
Une délégation gouvernementale, dépêchée par le Président du Faso, et conduite par le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a procédé le dimanche 21 août 2016, à une remise officielle de vivres aux personnes sinistrés suite aux inondations et relogées dans l’école satellite de Polesgo. Photo : Laure Zongo/Hien, ministre en charge de la solidarité nationale




Le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, en collaboration avec le bureau permanent de la Haye et de la Belgique francophone, organise du 17 au 19 janvier 2017 à Ouagadougou, un séminaire international sur l’adoption internationale pour les pays africains francophones.

Le «pays des Hommes intègres» est une référence en matière d’adoption internationale des enfants. Sa stratégie en la matière a amené d’autres pays à venir s’inspirer de son exemple en la matière. La ministre en charge de la famille, Laure Zongo, a confié que dans le cadre de la convention de la Haye, sur l’adoption internationale, de 1996 à nos jours, près de 1405 enfants burkinabè ont été adoptés par des ressortissants des pays étrangers et ce, conformément à la convention. Il s’agit de la France, de la Belgique, de l’Italie et de l’Allemagne. Une démarche saluée par l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre De Cabanes. «Le Burkina Faso est très impliqué dans les institutions sociales et particulièrement en matière d’adoption et de protection des enfants. L’expérience de votre pays impose le respect», a ajouté le diplomate français.

C’est cet exemple burkinabè qui a été partagé avec les experts des pays d’Afrique francophone rattachés à la convention de la Haye sur l’adoption des enfants (la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Togo, Haïti, le Burkina Faso et aussi le Bénin qui envisage y adhérer), la France et les Pays-Bas du 17 au 19 janvier 2017 à Ouagadougou. Cette rencontre est organisée par le ministère en charge de la famille en partenariat avec le bureau permanent de la Haye et de la Belgique francophone. Durant ces trois jours, ces experts vont renforcer leurs connaissances et leurs compétences en vue d’une meilleure protection des droits des enfants.

A l’occasion, le directeur technique national des placements, des adoptions et des parrainages, Lucien Kéré, a fait une présentation sur l’autorité centrale chargée des questions d’adoption, les conditions légales et les procédures d’adoption au Burkina. «Bien plus, elle offre l’occasion de discuter des difficultés courantes que nous rencontrons dans nos pratiques professionnelles et de trouver ensemble les solutions appropriées», a souligné la ministre en charge de la famille, Laure Zongo. Laura Martinez-Mora du bureau permanent de la conférence de la Haye a souhaité qu’il y ait une application effective de la convention au sein des pays-membres. C’est pourquoi, elle veut que cette troisième rencontre après celle de la Haye et de Dakar ne soit pas une rencontre de plus, mais plutôt un conclave de plus. L'adoption internationale est l'adoption d'une personne d'un pays par une personne ou un couple d'un autre pays. Elle est régie par la convention de la Haye, de 1993, relative à la protection des enfants et la coopération en matière d'adoption internationale. Le Burkina Faso l’a ratifié en 1996 et a mis en place une autorité chargée des questions d’adoption et des aspects civils de l’enlèvement international d’enfants en 2010. La convention de la Haye sur l’adoption internationale compte de nos jours plus, de 100 pays signataires dont une vingtaine en Afrique.


Mariam OUEDRAOGO
mesmira14@gmail.com
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