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Secteur bancaire : «Afriland First Bank Group» veut s’installer au Burkina
Publié le mercredi 18 janvier 2017  |  Sidwaya
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© Présidence par D.R
Un spécialiste de la microfinance reçu par le Président du Faso
Le docteur Paul K. Fokam, président de Afriland First Groupe S.A, a été reçu en audience par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le mardi 17 janvier 2017




Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, des délégations de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), et le président du groupe bancaire «Afriland First Bank Group SA» , Paul Fokam, le mardi 17 janvier 2017 au palais de Kosyam.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a accordé le mardi 17 janvier 2017 au palais présidentiel de Kosyam, une série d’audiences relatives au développement du pays. En effet, le président du groupe bancaire «Afriland First Bank Group SA», Paul Fokam, qui dit avoir répondu à une invitation du chef de l’Etat s’est exprimé, à sa sortie d’audience, sur son institution, avant de préciser qu’il s’engage à participer au développement du Burkina Faso à travers l’aide aux communautés, aux entreprises et aux microstructures.

Le patron de cette banque camerounaise a ensuite signifié qu’il ambitionne créer une filière du groupe au «pays des Hommes intègres» . Et à travers cette volonté Paul Fokam déclare qu’il s’agit d’accompagner la politique du gouvernement en matière de promotion de la jeunesse et de l’entreprenariat. De ce fait, le financier a indiqué qu’un plan d’action sera mis en œuvre pour soutenir le développement local et la lutte contre la pauvreté via la création des richesses en milieux défavorisés. Après les banquiers, le chef de l’Etat s’est entretenu avec des commissaires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avec à leur tête, le président de la structure, Newton Ahmed Barry. Ce dernier a indiqué à sa sortie qu’il s’agissait d’une visite de courtoisie afin de permettre au président du Faso de s’entretenir avec les différents commissaires de la nouvelle équipe dirigeante de l’institution électorale.

Le président de la CENI a également affirmé avoir échangé avec l’exécutif sur les préparatifs et les innovations pour le cycle électoral 2016-2019. De ce fait, M. Barry a fait savoir que son institution s’active au plan organisationnel pour la réussite des échéances électorales à venir. Le point crucial à ce niveau, a-t-il précisé, est le vote de la diaspora burkinabè et les grands traits de ces processus ont été expliqués au chef de l’Etat selon les acteurs. «La CENI jouit actuellement d’une bonne réputation à l’échelle internationale et nous allons travailler de sorte à maintenir et à mériter cette confiance», a conclu Newton Ahmed Barry.

La Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB), quant à elle, dit avoir présenté ses vœux de paix et de concorde au président du Faso et prié pour une bonne exécution de son mandat présidentiel. Selon le porte-parole de cette délégation, Cheick Mohammed Koné, il a été également question de présenter les préoccupations de la communauté musulmane. M. Koné a indiqué qu’il s’agit essentiellement de la question du fonctionnement des écoles médersa dans le système éducatif, ainsi que de la laïcité au Burkina. Pour lui la laïcité doit permettre aux différentes couches confessionnelles de se côtoyer librement et de se comprendre mutuellement. C’est en cela, précise Mohammed Koné, que le pays pourra garantir sa stabilité, la cohésion entre ses citoyens et la paix. Mieux, la fédération a dit avoir exprimé sa gratitude au chef de l’Etat pour les faveurs faites à la communauté islamique notamment le retrait du projet de loi à polémique sur les libertés religieuses. La fédération a, par ailleurs, souhaité que les avis des musulmans soient pris en compte dans l’élaboration finale de la nouvelle Constitution. La délégation dit que le président du Faso a eu une oreille attentive aux préoccupations évoquées.


Wanlé Gérard COULIBALY


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