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Chambre de commerce de Bobo : quels défis pour Lassiné Diawara?
Publié le samedi 14 janvier 2017  |  Sidwaya
Burkina
© Autre presse par DR
Burkina Faso : Lassiné Diawara se diversifie




Elu à la tête de la Chambre consulaire régionale des Hauts-Bassins, l’homme d’affaires, Lassiné Diawara a officiellement pris ses fonctions. Comment le successeur du très respecté patriarche et véritable parrain de l’économie bobolaise, Danguinaba Barro, compte relancer la machine économique grippée par des années de crise? Décryptage.

Sur le front de la relance économique de Bobo-Dioulasso, Lassiné Diawara est très attendu. A 67 ans, l’investisseur touche-à-tout, actif dans la banque, l’immobilier, l’industrie, etc remplace le patriarche Danguinaba Barro à la présidence de la Chambre consulaire régionale des Hauts. Ce dernier l’avait dirigé pendant des décennies jusqu’au lendemain de l’insurrection populaire d’octobre 2014 où confrontée à une vague de protestation, la Chambre consulaire avait été placée sous délégation spéciale par les autorités de la Transition. C’est donc dire que l’action du president Diawara sera surveillée comme de l’huile sur le feu. A cette tâche, Lassiné Diawara dispose de solides atouts comme sa parfaite connaissance des goulots d’étranglement qui minent l’essor du privé national. Il bénéficie également de l’apport d’une équipe soudée et rodée comme le vice président, Hasane Siénou ou encore le secrétaire général, Juste Siriac Windpouiré Nacanabo. Il bénéficie également d’un autre soutien de poids, cette fois du président de la Chambre de Commerce et d’industrie du Burkina, Mahamadi Sawadogo, par ailleurs PDG du groupe Smaf pour lequel il avait battu campagne. D’autant plus que cette entité regionale est appelée à devenir autonome dans le cadre des réformes qui seront opérées par la Chambre de Commerce. Il faut que la capitale économique du pays se relève des effets de la crise politique de 2014. Entre autres , car les entreprises bobolaises font également face à la concurrence déloyale, à la contre-façon. de Parmi les victimes de cette morosité, la Société de Fabrication Industrielle du Burkina, propriété de l’homme d’affaires, Danguinaba Barro, qui a dû mettre la clé sous le paillasson après le saccage de son usine en octobre 2014 lors de l’insurrection populaire.Conscient de l’urgence à agir pour le renouveau de la ville de Sya, Lassine Diawara s’est fixé huit priorités au lendemain de son l’élection en décembre. Il s’agit notamment de renforcer la gouvernance consulaire et le dialogue avec les autorités locales, d’asseoir une synergie d’action avec les structures d’appui ai secteur privé, de réaliser des infrastructures structurants et de développer les services non financiers nécessaires aux entreprises, de libérer le potentiel entrepreneurial des jeunes et des femmes, d’accompagner la formalisation du secteur informel, d’accélérer l’accès des entreprises aux financements, de promouvoir la transition des entreprises régionales vers le numérique et le développement durable et enfin de contribuer à leur positionnement sur l’échiquier international. "L’Assemblée consulaire régionale, installée pour cinq ans, a pour mandat , de représenter auprès des pouvoirs publics de la région la Chambre de Commerce et d’industrie du Burkina Faso. En tant que démembrement de l’institution publique représentant le secteur privé, notre assemblée aura l’occasion de travailler avec les collectivités territoriales de la région pour le développement des économies locales. C’est la raison pour laquelle me dialogue avec les pouvoirs publics fait partie des priorités", avait alors déclaré M Diawara. Parmi ses autres priorités, il y a la réalisation de la deuxième phase du porthographe sec de Bobo ainsi que des entrepôts de Niangoloko. Opérationnelle depuis 2010, cette infrastructure qui a nécessité un investissement de 7 milliards de francs CFA a drainé l’an dernier 500 000 tonnes de marchandises en transit pour le Burkina et le Mali. Au moment, elle a généré plus de 80 milliards de recettes douanières. Alors que le gouvernement du premier ministre Paul Kaba Thieba a franchi debut décembre a Paris un pallier important vers la concrétisation du Plan national de développement économique et social, au coût estimé à environ 15 000 milliards en faisant le pleun de mobilisation des bailleurs de fonds et du secteurrivé international, Lassine Diawara aura à mobiliser les entreprises de Bobo pour financer ce "New deal "burkknabè. D’ailleurs, les autorités table sur un apport de 64 % du secteur privé et public pour financier ce Plan qui parie sur une hypothèse de croissance de l’ordre de 7, 3 % entre 2016-2020. C’est pour cette raison que le Président du conseil d’administration de la filiale du marocain BMCE, Bank Of Africa, avait annoncé que son établissement va apporter le financement pour la construction d’un échangeur à Bobo.

Saturnin N Coulibaly
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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