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Art et Culture

Décoration des édifices publics : 180 œuvres d’art déjà acquises
Publié le vendredi 13 janvier 2017  |  Sidwaya
Décoration
© Primature par D.R
Décoration des édifices publics : des institutions reçoivent 180 œuvres d’art
Le mardi 27 décembre 2016 à Ouagadougou, la cour de la Primature a abrité une cérémonie de remise de 180 œuvres d’arts plastiques destinées à la décoration des édifices publics




A l’occasion du traditionnel point de presse du gouvernement, trois membres de l’exécutif étaient face aux journalistes, le jeudi 12 janvier 2017 à Ouagadougou. Il s’est agi des ministres en charge de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou, de la Culture, Tahirou Barry et des Sports, Taïrou Bangré.

Dans le cadre de la mise en place d’un mécanisme de commande publique d’œuvres d’art pour la décoration des édifices publiques, le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme a acquis 180 œuvres pour un montant de 100 620 000 F CFA. Ce lot, composé de 109 tableaux peints, 62 sculptures et 9 batiks, est réparti entre 32 structures. Le bilan de cette première opération d’achat a été dressé, le jeudi 12 janvier 2017 à Ouagadougou, par le ministre de la Culture, des Arts et de la Culture, Tahirou Barry, au cours du premier point de presse du gouvernement de la nouvelle année. Il avait à ses côtés, le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Rémis Fulgance Dandjinou et son homologue des Sports et des loisirs, Taïrou Bangré. Tahirou Barry a, par ailleurs, fait savoir que la remise officielle s’est déroulée le 27 décembre dernier. Selon le premier responsable de la culture, ce mécanisme a pour objectif de favoriser la promotion et la commercialisation des œuvres d’art plastiques, inciter la population à leur consommation, donner une âme et une identité aux espaces ainsi qu’aux bâtiments de l’Etat. Aussi, ambitionne-t-il de favoriser l’émergence d’une véritable économie de la culture au Burkina Faso mais aussi d’améliorer la production des œuvres d’art plastiques. L’autre point sur lequel le ministre Barry a échangé avec les hommes de médias, c’est le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT). «Ce fonds a été conçu comme un mécanisme de soutien financier et technique des entreprises culturelles et touristiques en vue de développer leurs capacités de création, de production et de distribution des biens et des services», a-t-il précisé. Les principales activités, a expliqué le ministre, va consister, entre autres, à octroyer des crédits aux projets des opérateurs du secteur, d’apporter des subventions et des garanties en vue de faciliter l’accès aux systèmes financiers et bancaires. La transparence dans la gestion du fonds est-elle garantie ? Sur cette inquiétude d’un journaliste, Tahirou Barry a répondu par l’affirmative. «Les financements se font soit par appel à projets pour les subventions ou par requête de financement pour les crédits et garanties. Aussi, les dossiers de financement sont examinés par un comité créé par délibération et un apport personnel de 20% est exigé, sans oublier que le postulant doit se soumettre au contrôle et suivi-évaluation des organes du fonds», a argué le chef du département de la culture, tout en ajoutant que les dispositions ont été prises dans ce sens.

Des innovations du 25e FESPACO

Le ministre Barry a, également, donné quelques informations sur la 25e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui aura lieu du 25 février au 4 mars 2017 sous le thème «Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel». A l’écouter, plus de 1000 films ont été enregistrés dont 150 retenus dans la sélection officielle. Il a indiqué que huit salles ont été choisies pour la projection des films. «Les côtés off seront organisés autour des foires gastronomiques et artisanalse ainsi que des animations artistiques créées dans les quartiers. Le MICA sera renforcé et délocalisé au centre international de conférence de Ouaga 2000 pour offrir aux professionnels, un espace approprié de rencontre d’affaires », a-t-il informé. Quelles sont les innovations de cette édition ? En réponse, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme a relevé l’effort que le gouvernement a consenti pour la numérisation des huit salles de projection. A celle-ci, s’ajoute la nuit des célébrités qui va valoriser les acteurs du cinéma. Pour ce qui est de la question sécuritaire que les journalistes ont soulevé, il a rassuré que des dispositions sont prises pour un bon déroulement du festival. Quant au budget estimé à 1,2 milliard de francs CFA, le ministre Barry a laissé entendre que même s’il n’est pas encore bouclé, le gouvernement compte sur le patriotisme des membres du comité d’organisation mais aussi des autres citoyens pour la réussite de l’événement. Le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou a, à cette occasion, renouvelé l’engagement de son département aux acteurs des médias à répondre à leurs préoccupations. Où en est-on avec la mise en œuvre de la Télévision numérique terrestre (TNT) ? «Il y a huit zones qui ont déjà vu leurs sites construits et le matériel a commencé à être installé. Normalement, sur cinq villes, les installations seront terminées d’ici à fin janvier», a répondu le ministre Dandjinou. Après cette phase, a-t-il poursuivi, nous allons faire un tri aléatoire de ménages à qui nous allons donner des décodeurs pour qu’ils puissent suivre. «Le processus va aller de façon graduelle pour que d’ici le 30 septembre, tout le territoire soit couvert par le TNT. Nous aurions alors une année pour cohabiter entre le numérique et l’analogique pour qu’en septembre 2018, il y ait une extinction totale de l’analogie», a-t-il soutenu. En outre, il a invité les Burkinabè à participer massivement aux activités commémoratives de l’attentat terroriste du 15 janvier 2015.

Joseph HARO


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