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Ministère en charge de l’économie : Rosine Coulibaly satisfaite des résultats en 2016
Publié le vendredi 13 janvier 2017  |  Sidwaya
Economie
© Ministère par D.R
Economie et Développement : le Burkina Faso réalise un taux de croissance de 5,4% en 2016
La ministre de l’économie, des finances et du développement, Rosine Coulibaly, entourée de ses proches collaborateurs, a tenu une conférence de presse, le 12 janvier 2017, pour dresser le bilan de son département pour l’exercice 2016




La ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Rosine Coulibaly, a abordé au cours d’une conférence de presse, jeudi 12 janvier 2017 à Ouagadougou, tout ce qui fait l’actualité dans son département en 2016. Elle a aussi abordé les perspectives pour l’année en cours.

Le Ministère de l’Economie des Finances et du Développement (MINEFID) a été la cheville ouvrière du Plan national de développement économique et social (PNDES), le référentiel de développement du Burkina Faso jusqu’en 2020. La ministre Rosine Coulibaly l’a rappelé lors de la conférence de presse-bilan de son département ministériel, jeudi 12 janvier 2017 à Ouagadougou. «Le PNDES est l’œuvre du ministère et je voudrais remercier tous les collaborateurs pour ce document qui traduit les priorités du gouvernement et qui s’arrime aux objectifs internationaux comme les Objectifs du développement durable et l’agenda 2063 des Nations unies», a-t-elle déclaré. Madame le ministre s’est aussi réjouie de l’aboutissement de la conférence des partenaires à Paris qui a permis d’avoir des intentions de financements de 18000 milliards de F CFA, pour un besoin exprimé de 5570 milliards de F CFA. Au nombre des motifs de fierté de Rosine Coulibaly, figurent également le taux de croissance du Produit intérieur brut en 2016 estimé provisoirement à 5,4% contre 4% en 2014 et 2015, le lancement du programme national d’appui au développement des économies locales pour un montant de 338 milliards FCFA avec pour ambitions de corriger les disparités entre les régions, l’adoption du Schéma national d’aménagement et de développement durable du
territoire.
En ce qui concerne la mobilisation des recettes au profit du budget de l’Etat, les recettes propres s’élèvent à 1230 milliards de F CFA en 2016, pour une prévision annuelle de 1286 milliards, soit un taux de réalisation de 95,62%. Ainsi, la Direction générale des impôts a mobilisé 593,6 milliards de F CFA, les douanes, 488 milliards et le Trésor, 148,81 milliards. Rosine Coulibaly a indiqué que le budget a été exécuté à 96,8% en dépit de son début tardif d’exécution.
En 2016, des réformes importantes ont été conduites sous la houlette du MINEFID. Il s’agit de la réforme visant à réduire les délais de passation de la commande publique de 90 à 15 jours s’il n’y a pas de recours et 20 jours en cas d’appel. La loi 20 portant allègement des conditions d’exécution des projets et programmes et activités de développement a été promulguée. Et la réduction du train de vie de l’Etat ou plutôt la rationalisation de la dépense publique, selon la ministre en charge de l’économie, a permis de réduire la charge locative de l’Etat de 372 millions de F CFA en 2016 sur un portefeuille de 305 contrats de bail administratif et d’engranger 1, 141 milliards grâce aux opérations de vente aux enchères.

L’opérationnalisation du PNDES, le défi à relever

A l’issue du bilan, le chef du département de l’économie a insisté sur la poursuite de la rationalisation du circuit de la recette pour mieux répondre aux objectifs de recouvrement fixés par le PNDES. «Le défi-clé concerne l’opérationnalisation du PNDES. Il s’agira d’assurer la mobilisation effective des ressources à travers la mise en place des équipes qui pourraient aider à la formulation de projets et programmes à soumettre aux partenaires et le suivi rapproché des financements qui seront mobilisés», a-t-elle poursuivi.
Etes-vous sûr de pouvoir capter effectivement les financements annoncés par les PTF à Paris vu que les intentions sont le triple des besoins ? A cette question, Rosine Coulibaly s’est voulue rassurante. «Arrêtez de vous faire peur. Il y a une administration qui mettait en œuvre les politiques de développement et elle va poursuivre son action. De plus, nous allons promouvoir le faire-faire à travers la mise en place d’agences. Il faut noter que le Burkina Faso compte s’inspirer de l’expérience des champions en matière de suivi-évaluation (Malaisie, Tanzanie et Rwanda) pour s’assurer de l’utilisation efficiente des ressources. Bref, tout est sous contrôle», a-t-elle expliqué. Le secrétaire général du MINEFID, Séglaro Abel Somé a ajouté que la direction générale de l’économie et de la planification et la direction générale de la coopération sont des structures capables de mobiliser les ressources. Il par ailleurs annoncé que les autorités sont conscientes du défi au regard du niveau de mobilisation exceptionnel. Quel sera l’impact des financements acquis sur le niveau d’endettement du Burkina Faso ? a interrogé un journaliste. En réponse, le ministre Rosine Coulibaly a expliqué que le PNDES privilégie les dons, ensuite viennent les prêts à des taux concessionnels (1,5%), puis les prêts au taux de 5 ou 6% du marché sous régional et enfin le partenariat public privé. «Le gouvernement est attentif pour ne pas rendre la dette insoutenable. Actuellement, le taux d’endettement est de 30%, bien loin de la barre de 70% fixé par les organisations sous-régionales», a-t-elle conclu.

Nadège YE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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