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Les Etalons au Gabon : La pression monte lentement mais sûrement
Publié le jeudi 12 janvier 2017  |  Sidwaya
Eliminatoires
© Ministère par D.R
Eliminatoires coupe du monde 2018 : les Etalons battent le Cap Vert par 2 buts à O
Samedi 12 novembre 2016. Praia (Cap Vert). Les Etalons du Burkina ont battu les Requins bleus du Cap Vert par 2 buts à 0 lors de la 2e journée des éliminatoires de la coupe du monde de football Russie 2018




Arrivés à Libreville dans la nuit du 9 janvier 2017, les Etalons ont pris leur quartier à l’hôtel Boulevard. Après avoir déposé les baluchons, ils ont vite fait de reprendre le chemin des entraînements pour mieux s’acclimater au temps chaud et humide qui règne à Libreville.

L’entraînement du mardi après-midi, était ouvert à la presse. Les journalistes nationaux et internationaux ont massivement investi le terrain de l’Institut national des sports et de l’éducation physique (INSEP) pour voir les Etalons en exercice. Bertrand Traoré captivait la curiosité des journalistes locaux qui ne s’arrêtaient pas de se renseigner sur son état de forme et celui de son frère aîné. Mais l’actualité chez les hommes de médias qui ont accompagné l’équipe était ailleurs. Car pas moins de six éléments étaient aux mains des soigneurs. Parmi ce groupe, les trois gardiens (Hervé Kouakou Koffi, Moussa Germain Sanou et Aboubacar Sawadogo), Steeve Yago, Issouf Paro et Jonathan Pitroipa. A la séance des étirements, Paulo Duarte a même ironisé en se demandant où sont passés ses gardiens de but avant de livrer lui-même sa réponse : "J’ai oublié qu’ils sont tous blessés”. Ce qui a provoqué un rire collectif. En effet, sur le banc de touche, étaient assis les derniers remparts des Etalons. Koffi avec une poche de glace à la cheville, Sawadogo avec le coude immobilisé par la glace également et Sanou aux doigts. Pitroipa lui, courait seul autour du terrain avec le préparateur physique, quand Yago et Paro effectuaient des exercices spécifiques avec le docteur. Mais le médecin de l’équipe, le colonel Alain Traoré, s’est fait rassurant quant à la gravité des blessures. Le sélectionneur national lui aussi ne se fait pas du mouron : "chaque jour qui passe, nous récupérons de la fatigue du voyage et de l’intensité physique du travail fait à Marrakech. Nous récupérons également et progressivement les joueurs en manque de rythme car revenant de blessures et ceux qui n’ont pas de temps de jeu en club. On sent aussi que les joueurs progressent physiquement et tactiquement et l’esprit de groupe se solidifie davantage”, se réjouit le Portugais. Mais à travers les mines, les exercices et les propos des joueurs, on sent que la pression monte progressivement au fur et à mesure que l’on s’approche du premier match des Etalons dans cette compétition face au Cameroun, le samedi 14 janvier 2017 immédiatement après le match d’ouverture. "On est hyper motivé pour bien débuter la compétition et l’ambiance est sereine. On s’exerce bien, le terrain est d’excellente qualité, il n’y a pas de rebonds. Nous sommes maintenant plongés dans l’ambiance de la CAN et on attend avec impatience notre première sortie”, s’est confié le capitaine des Etalons, Charles Kaboré. La séance proposée en ce jour pour les joueurs actifs était très légère, avec des ateliers et des exercices de combinaison devant les buts. Les attaquants se régalaient devant les offrandes. Mais ils devront faire montre de plus de concentration car le jour du match, ils ne se retrouveront jamais seuls devant les buts. Ils auront en face d’eux, des défenseurs prêts à mordre dans le ballon et même parfois dans l’homme.


Béranger ILBOUDO
De Libreville (Gabon)
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