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Procès projet d’attaque de la MACA: Les plaidoiries et réquisitions débutent ce jeudi matin
Publié le jeudi 12 janvier 2017  |  AIB
Insurrection
© aOuaga.com par A.O
Insurrection populaire et putsch avorté : la justice fait le point des dossiers
Mercredi 14 septembre 2016. Ouagadougou. Le procureur du Faso près le tribunal de grande instance de Ouaga, Maiza Sérémé, et le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, commandant Alioun Zanré, ont animé une conférence de presse pour faire le point des dossiers de l`insurrection populaire de fin octobre 2014 et du putsch avorté du 16 septembre 2015




Ouagadougou - Le procès du dossier dit «caporal Madi Ouédraogo et autres», relatif au plan d’attaque de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) en vue d’évader les présumés cerveaux du putsch de septembre 2015, va se poursuivre, demain jeudi au tribunal militaire de Ouagadougou, avec les plaidoiries et réquisitions, a-t-on appris, de source judiciaire.

L’audience de demain devrait permettre aux avocats commis de la défense de tabler sur l’absence de preuves pour condamner leurs clients.

De son côté, le commissaire du gouvernement Alioun Zanré et ses hommes essayeront d’apporter la preuve que les inculpés sont bel et bien condamnables.

Ils essayeront de prouver les faits de «de détention ou de complicité de détention illégale d’armes de guerre» et/ou d’«association de malfaiteurs» pour lesquels les inculpés sont poursuivis.

La comparution des accusés a pris fin, ce mercredi en mi-journée, par des auditions de témoins, ainsi que de la présentation de pièces à convictions.

A l’occasion, les supposés armes et munitions saisies chez certains inculpés, ont été présentées au tribunal et à ceux chez qui elles ont été retrouvées.

La majorité des inculpés qui avaient expliqué (lors d’une audience précédente) l’origine des armes ont reconnu leurs armes et munitions.

C’est le cas, par exemple, de Jean-Charles Gansoré, de Itina Haro, de Mahamadi Zallé.

Cependant, deux couteaux baïonnettes présentés comme appartenant à certains accusés, ont fait objet de refus de la part des intéressés.

Le cas le plus emblématique est la Kalachnikov associée aux deux Pistolets automatiques (PA) et aux munitions retrouvées au domicile de Sibiri Gilbert Guira, chauffeurs de taxi-moto et beau-frère de Cheick Alassane Ouédraogo dit « Ladji ».

A ce sujet, les inculpés ont réaffirmé, l’un après l’autre qu’ils ne reconnaissent pas l’origine de la Kalach. Selon leurs explications l’arme aurait été ajoutée (probablement à la gendarmerie) aux pièces retrouvées avec eux.

En effet, que ce soit les deux soldats à savoir Zallé Mahamadi et Haro Itina qui reconnaissent avoir laissé un sac contenant deux armes et des munitions chez Ladji ou Ladji et son beau-frère qui auraient vu et touché le sac, celui-ci ne contenait pas une arme à la taille d’une Kalachnikov.

Les deux civiles (Ladji et Guira), disent avoir découvert le contenu du «nouveau» sac à la gendarmerie et non lors de la perquisition à domicile.

Pour les avocats commis à la défense des inculpés, ce mystère sur la présence de certaines pièces à convictions non reconnues confirme la thèse d’un complot, évoquée la veille par le Madi Ouédraogo, le présumé cerveau du plan d’attaque de la MACA.

Ils soupçonnent les Officiers de police judiciaire (OPJ) d’avoir ajouté des pièces à convictions en vue de charger davantage leurs clients.

Ils en veulent pour preuves, la non-conformité des déclarations faites lors des enquêtes préliminaires et celles proférées à la barre. Selon les avocats, certains principes élémentaires de la perquisition à domicile n’ont pas été respectés.

Il est reproché à Madi Ouédraogo et à 28 autres inculpés d’avoir voulu attaquer la prison militaire de Ouagadougou pour libérer les généraux Diendéré et Bassolé, présumés cerveaux du putsch déjoué de septembre 2015.

Agence d’information du Burkina

ak/ata
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