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Campagne d’exploitation faunique de Nazinga
Publié le mardi 10 janvier 2017  |  Sidwaya
Chasse
© Ministère par D.R
Chasse : la campagne 2016-2017 officiellement lancée
Le ministre de l`Environnement, de l`Economie Verte et du Changement Climatique, Batio Bassière, a officiellement lancé, le 7 décembre 2017 à Nazinga (province du Nahouri), la campagne d`exploitation faunique 2016-2017 placée sous le thème " Gestion durable des ressources fauniques: contribution à la sécurité alimentaire, à la création d`emplois verts décents et à la résilience des populations face au changement climatique"




Le ministère de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique a lancé officiellement la campagne d’exploitation faunique 2016-2017, le samedi 7 janvier dernier à Nazinga, à une soixantaine de kilomètres de Pô dans la province du Nahouri.

La faune s’affirme comme un facteur important de développement socio-économique au Burkina Faso. Son exploitation durable passe par une contribution significative du sous-secteur à l’économie nationale et particulièrement à la lutte pour la réduction de la pauvreté surtout en milieu rural. Au regard de cela, le ministère en charge de l’environnement a procédé au lancement officiel de la campagne d’exploitation 2016-2017 dans la forêt classée de Nazinga sous le thème : «Gestion durable des ressources fauniques, contribution à la sécurité alimentaire, à la création d’emplois verts dans la résilience des populations face au changement climatique». Le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Nestor Bassière, a indiqué que le choix de ce thème permettra d’engager des débats sur la gestion des ressources fauniques dans un contexte de changement climatique. Ceci, afin d’en faire un moyen de création d’emplois verts et de développement socio-économique. Pour lui, en matière de ressources fauniques, le «pays des hommes intègres» en dispose ; cependant, il y a des défis à relever. Il s’agit, entre autres, de la bonne conservation de la faune, de l’accessibilité à l’eau et de la lutte contre le braconnage. "Notre défi, c’est d’abord une meilleure conservation de la faune. Pour ce faire, une invite est lancée à l’ensemble de tous les acteurs impliqués dans sa gestion, de mettre les actions en œuvre parce qu’il ne suffit pas seulement d’être concessionnaires pour la chasse, mais il faut créer des conditions pour permettre à tous les animaux de pouvoir vivre dans leur milieu naturel", a-t-il souligné. La campagne de chasse étant lancée, le ministre Bassière s’est réjoui, car à l’entendre, les ressources provenant de cette chasse profiteront aussi bien aux privés concessionnaires qu’aux populations riveraines.

Encourager les touristes à visiter le Burkina

La chasse 2015-2016 a permis aux riverains de collecter plus d’un milliard de FCFA et à l’Etat, plus de 4 milliards au profit du trésor public, a fait savoir le premier responsable en charge de l’environnement.
Avec une maîtrise sécuritaire, le ministre de l’Environnement, M. Bassière avec l’appui de ses collaborateurs, a souhaité faire doubler l’ensemble des ressources passées. Le concessionnaire de ranch, Frank Alain Kaboré a fait comprendre que depuis trois ans, avec les évènements malheureux qui se sont produits au Burkina Faso, à savoir les attaques, la grippe aviaire, l’épidémie Ebola, les campements n’ont pas pu fonctionner. Le défi, c’est de leur permettre de recevoir les touristes afin de combler le vide perdu. M. Kaboré a déploré le fait que la France a classé sur son site d’ambassade le Burkina Faso comme une "zone rouge" en d’autres termes un "pays à ne pas fréquenter". Il invite ce pays qu’est la France d’enlever cette marque de "zone rouge" pour enfin encourager les touristes à visiter le pays qui, pour lui est bel et bien fréquentable. Le combat du concessionnaire de ranch M. Alain Kaboré est de lutter pour protéger la nature, surtout la forêt pour que les futures générations puissent bénéficier de sa richesse. "Il faut qu’on travaille pour que les générations futures puissent trouver ce que nous leur avons légué. Si nous ne faisons pas cela, nous serons obligé d’aller vers l’Europe chercher des animaux pour montrer à ces générations", a-t-il martelé. Reconnaissant au gouvernement pour ses efforts consentis pour la
protection des animaux et la préservation des mares, il l’invite encore à mieux faire car "il faut savoir que sans la faune, à savoir l’eau, les arbres, les animaux, on ne vit pas", a-t-il conclu.


Elélé KANTORO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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