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Tribunal militaire burkinabè: l’admissibilité de la pièce constituant l’enregistrement sonore contestée au quatrième jour du procès
Publié le samedi 7 janvier 2017  |  alerte-info.net




La défense du dossier de l’ex-soldat de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle du Burkina (RSP), le caporal Madi Ouédraogo et de 28 autres personnes accusées d’"association de malfaiteurs et de détention illégale d’armes" a contesté vendredi l’admissibilité de la pièce constituant l’enregistrement sonore compromettant les accusés et demande son "retrait du dossier", au quatrième jour du procès.

Selon la défense, cette pièce a été "frauduleusement obtenue" et en plus "il y a des passages qui ont été rayés".

"A partir de cet instant là la légalité de cette pièce étant remise en cause, (elle) doit quitter le dossier", a affirmé Me Christophe Birba, un des avocats de la défense, pour qui cela "est fondamental dans un Etat de droit".

Pour Me Birba, "si le tribunal tient compte de l’enregistrement tout le dossier tombe", ajoutant que la défense "peut aller en cassation" ou devant la Cour de "la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)".

Le quatrième jour du procès a été consacré à l’interrogatoire des accusés.

Au total, neuf accusés ont été interrogés. Ils ont tous rejeté les faits d’"association de malfaiteurs" qui leurs ont été reproché.

Par ailleurs certains d’entre eux, notamment le soldat de 1ere classe Aziz Yiougou et le le caporal Alexis Malboné, ont reconnu avoir détenu par devers eux des "des grenades offensives et des munitions".

Le caporal Malboné qui a reconnu le fait de détention de munitions a affirmé que les munitions retrouvées lui ont été confiées et celles-ci appartenaient à un de ses frères d'armes qui était en mission de maintien de paix au Mali.

Quant au soldat de 1ere classe Aziz Yiougou, il soutient que les grenades saisies chez lui ont été ramassées en cours de route lors du putsch et qu’il attendait que "la situation se clame pour les réintégrer".

L’audience qui a débutée vers 08H40 (GMT, heure locale) a été suspendue vers 17H50 (GMT), après l'interrogatoire du neuvième accusé, le caporal Alexis Malbone, pour être reprise samedi à 08H30 (GMT).

Ces ex-militaires de l’ex-RSP ont été accusés de vouloir mettre en œuvre en décembre 2015 un plan pour attaquer la Maison d’arrêt et de correction de l’armée pour libérer les généraux Gilbert Diendiéré, chef des pustchistes et Djibrill Bassolé, ex-diplomate.


DZO
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