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Justice militaire burkinabè: la défense des 29 personnes accusées d’"association de malfaiteurs" demande la libération de ses clients
Publié le vendredi 6 janvier 2017  |  Alerte-info
L`entrée
© Autre presse par DR
L`entrée du tribunal militaire de Ouagadougou




La défense du dossier des 29 personnes accusées d’"association de malfaiteurs et de détention illégale d’armes", a soulevé jeudi à Ouagadougou l’"incompétence du tribunal militaire" et demandé la "libération immédiate" des individus poursuivis, a constaté un journaliste de ALERTE INFO.

Les avocats de la défense ont soulevé l’"incompétence" du tribunal militaire pour juger les infractions d’association de malfaiteurs et de détention illégale d’armes de guerre et demandé "la libération des accusés".

Selon Me Christophe Birba, un des avocats de la défense "le dossier ne présente aucun rattachement au tribunal militaire", affirmant que "la simple qualité de militaire (les accusés) ne suffit pas pour que le dossier soit jugé par (cette) juridiction".

Une autre exception sur la nullité de la procédure a été aussi soulevée par la défense. Elle a demandé au Tribunal de déclarer la procédure suivie, nulle ou de renvoyer le dossier au Conseil constitutionnel.

Quant au commissaire du gouvernement Alioune Zanré, il a soutenu que le tribunal militaire est "bel et bien compétent" pour juger le dossier car les accusés "voulaient attaquer des institutions militaires".

L’audience qui a repris jeudi après deux semaines de suspension, a été suspendue vers 11H50 (GMT, heure locale) pour permettre au tribunal de statuer sur l’exception soulevée par la défense. Elle reprendra à 15H00 (GMT).

En décembre 2015 des individus avaient mis en place "un plan" d’attaque de la Maison d’Arrêt et de Correction de l’Armée (MACA) en vue de libérer des détenus du putsch du 16 septembre notamment les généraux Djibril Bassolé et Gilbert Diendéré. Selon l’arrêt de l’accusation, ces personnes revendiquaient la réintégration des militaires mutins de 2011, la reconstitution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) dissout après le putsch et voulaient réclamer des primes de mission qu’ils n’ont pas perçues.

DZO
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