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Tentative d’attaque de la MACA : Les procès des présumés auteurs a repris ce jeudi matin
Publié le jeudi 5 janvier 2017  |  AIB
Tribunal
© Autre presse par DR
Tribunal militaire de Ouagadougou: 27 militaires et 2 civils à la barre




Ouagadougou - Le procès de l’affaire dit «Madi Ouédraogo et 28 autres » relatif à la tentative d’attaque de la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) afin de libérer les principaux présumés instigateurs du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, renvoyé deux semaines plus tôt, a repris ce jeudi matin, a constaté un journaliste de l’AIB.

Ouvert le 20 décembre dernier, puis renvoyé au 5 janvier le lendemain, à la demande des avocats commis à la défense, le procès a repris ce jeudi matin aux environs de 8 heures (GMT et local).

A la reprise à 10 heures 15 mn, après une suspension d’environ deux heures, les échanges ont essentiellement porté sur les exceptions évoquées par les avocats de la défense. Ceux-ci ont estimé que le tribunal militaire n’est pas compétent par traiter de l’affaire.

«Nous avons lancé l’assaut judicaire ce matin », a déclaré Me Christophe Birba, l’un des 22 avocats de la défense, à l’issue de la suspension.

Selon lui, les conseils de la défense ont demandé au tribunal militaire de se déclaré incompétent en ce sens que «les infractions poursuivies n’ont aucun rapport avec le tribunal militaire».

En outre, les avocats des accusés, à entendre Me Birba, ont demandé «la nullité de la procédure pour violation de la loi et de la constitution».

Après les débats entre les conseils de la défense et le commissaire du gouvernement, près le Tribunal militaire de Ouagadougou, Alioun Zanré, le procès a été de nouveau suspendu pour reprendre cet après-midi, à 15 heures.

Au début du procès, les 20 et 21 décembre dernier, les avocats commis d’office se sont déportés du dossier, estimant n’avoir pas eu le temps nécessaire pour connaitre ledit dossier.

Toutefois, les avocats des accusés avaient aussitôt demandé le report du procès afin de pouvoir de s’imprégner davantage du dossier.

Ces avocats avaient déclaré avoir été commis à quelques jours de l’ouverture du procès pour défendre certains accusés et n’auraient pas eu assez de temps pour connaitre le dossier.

Le tribunal militaire qui avait dit avoir respecté la loi en la matière, a néanmoins accédé à la requête des avocats en renvoyant le dossier au 5 janvier.

Les inculpés de ce procès sont principalement des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Ils sont accusés, entre autres, de «détention illégale d’armes de guerre et d’«association de malfaiteurs», des infractions punies par la loi.

Ces militaires, selon les chefs d’accusation, projetaient d’attaquer la MACA pour libérer les présumés cerveaux du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015 dont les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé.

En plus de la MACA, ces ex-RSP devaient attaquer des positions de l’armée burkinabè, suivant un plan devant être mis en exécution le 31 décembre 2015.

L’ouverture de ce procès devrait être suivie de celle des autres dossiers, notamment l’attaque de la poudrière de Yimdi, l’affaire du pont Nazinon, ainsi que le dossier du putsch manqué, intitulé «Ministère public contre le général Gilbert Diendéré».

Agence d’information du Burkina
ak/ata


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