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Burkina : le service de renseignement "est en phase de réorganisation", selon le ministre de la Sécurité
Publié le jeudi 5 janvier 2017  |  Alerte-info
Sécurité
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Sécurité intérieure, décentralisation : le ministre Simon Compaoré fait son bilan
Mercredi 4 janvier 2017. Ouagadougou. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a animé une conférence de presse pour faire le bilan de l`année 2016 dans ses domaines de compétence




Le ministre burkinabè de la Sécurité, Simon Compaoré a affirmé mercredi à Ouagadougou que le service de renseignement, entrant dans le cadre de la sécurisation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire "est en phase de réorganisation", face à la presse.

"Le renseignement existe mais il est en phase de réorganisation à tous les niveaux", a dit le ministre d’Etat Simon Compaoré, répondant à une préoccupation relative à l’efficacité de l’Agence nationale de renseignement (ANR), logée à la présidence du Faso.

L’Etat veut réorganiser le service de renseignement parce qu’il y a des "problèmes", a indiqué M. Compaoré pour qui plusieurs corps paramilitaires et militaires et des structures civiles sont dans le renseignement et "gardent jalousement leurs informations".

Le ministre de la Sécurité a souhaité que tous les services ou structures de renseignement qui détiennent par devers eux des informations entrant dans le cadre de la lutte contre les attaques armées notamment envoient leurs éléments d’information à l’ANR en "temps réel" en vue d’une lutte plus efficace contre les bandits.

L’ANR "a pour but de casser ce blocage des gens qui se replient sur eux-mêmes pour gérer leurs informations à leur niveau alors qu’elles devaient être partagées pour permettre à ceux qui ont la possibilité de prendre des décisions de les prendre rapidement".

Après l’attaque armée en plein cœur de Ouagadougou des hôtels Splendid, Yibi et le restaurant Cappuccino sur l’avenue du Dr Kwamé N’Krumah le 15 janvier 2016 qui a fait au moins 30 morts et plus d’une centaine de blessés, le Burkina fait face à des attaquées armées répétées notamment dans sa partie Nord faisant frontière avec le Mali.

Le 16 septembre, une attaque armée perpétrée toujours au Nord du Burkina précisément dans la localité de Nassoumbou a causé la mort de douze soldats burkinabè et du matériel militaire a été détruit.

BBO
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