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*Winner industrie à Bobo-Dioulasso : Sept mois sans salaire pour les employés
Publié le vendredi 23 decembre 2016  |  AIB




Le mercredi 21 décembre 2016, la direction régionale de l’Ouest des Editions Sidwaya a reçu la visite des délégués du personnel de Winner industrie, une société spécialisée dans la fabrique de piles à Bobo-Dioulasso. Ces personnes dénoncent la gestion actuelle de l’entreprise. « Depuis le mois de mai 2016, Winner est aux arrêts pour raison de trésorerie, rupture de matières premières et nos magasins sont vides »,ont-ils affirmé. A en croire les délégués du personnel, le salaire des agents de Winner industrie reste impayé depuis 7 mois (mai 2016). Selon eux, après plusieurs rencontres avec le Président du conseil d’administration (PCA) pour résoudre le problème, celui-ci est toujours resté dans le silence. Aussi, ils ont affirmé avoir saisi le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, sans suite. Et de menacer : « Si rien n’est fait dans les jours à venir, nous allons passer à d’autres actions de revendication ». Joint au téléphone la directrice générale de Winner industrie, Fati Traoré a fait savoir qu’elle est absente. Néanmoins, elle nous a référé au directeur des ressources humaines, Amadou Traoré. Mais ce dernier s’est déclaré dans l’impossibilité de nous dire quoi que ce soit sur la situation que traverse l’entreprise.



*Une attaque à main armée fait deux morts à Tiéfora

Dans la nuit du 20 au 21 décembre 2016, une attaque à main armée a fait deux morts à quelques trois kilomètres de Tiéfora à la sortie vers Sidéradougou. C’est peu après 22 heures, de sources proches des Forces de sécurité de Banfora qu’un mini car a été intercepté par des bandits armés dans les environs du pont appelé « Pont Maurice ». Alors qu’ils s’apprêtaient à dépouiller les passagers, ils vont subir la riposte d’un dozo qui venait de prendre part dans la matinée, à Banfora, à une rencontre sur la police de proximité. Les bandits se replient et des tirs éclatent. Une passagère grièvement touchée rendra l’âme sur place. Du côté des assaillants qui se sont aussitôt volatilisés dans la nature, on note un mort. En effet, dans leur repli, l’un d’eux sérieusement touché par les tirs du dozo a rendu l’âme du fait de ses blessures. Depuis lors, les Forces de sécurité de la région sont en train de mener un ratissage afin de mettre hors d’état de nuire, ces bandits.



*La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso mutualisent leurs efforts contre les mutilations génitales féminines

La Côte d’ivoire et le Burkina Faso ont décidé de faire front commun dans la lutte contre les mutilations génitales féminine, une pratique ancestrale qui a la peau dure dans les deux pays. En effet, le 15 décembre 2016 sous la houlette du Comité national de la lutte contre la pratique de l’excision (SP/CNLPE), des éléments des Forces de sécurité des zones frontalières de Tchologo et des Cascades étaient en conclave à Banfora. L’objectif visé est de créer une passerelle entre ceux-ci afin de mettre fin à l’utilisation des frontières comme une barrière protectrice pour échapper à la répression.

*Une quinzaine de motos saccagées par des élèves à Niangoloko

Après une trêve d’une année, les vieux démons semblent de retour dans la cité de Santa où les élevés du lycée municipal se sont livrés pendant près d’une semaine, à des vagues d’agitations afin d’exiger la satisfaction d’une plateforme revendicative. Non contents de déserter leurs salles de classe, ceux-ci empêchaient leurs camarades des autres établissements de faire les cours. Toutes les tentatives à ce que l’on dit, déployées par les autorités de l’éducation, le curé, le chef de canton et l’iman de la ville de les calmer seraient restées vaines. Face à leur entêtement, des parents d’élèves se sont résolus à protéger les cours des enfants en se déployant dans les écoles primaires. Conséquence : la journée du lundi 19 décembre 2016 a été particulièrement chaude. Ce jour-là, des centaines d’élèves ont effectué une descente à l’école centre« A » et ont lapidé à l’aide des cailloux et des lances pierres, ces parents d’élèves avant de saccager une quinzaine de motos qui s’y trouvaient. Face à la gravité de la situation, le haut-commissaire de la province de la Comoé, Salimata Dabale s’est aussitôt rendu le lendemain à Niangoloko où elle a initié des démarches d’apaisement.
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