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Putsch du 16 septembre 2015: le Capitaine Dao retourne en prison
Publié le mercredi 21 decembre 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© Présidence par DR
Capitaine Abdoulaye Dao, porte-parole du Régiment de sécurité présidentielle (RSP)




Le capitaine Abdoulaye Dao, porte-parole et chef de corps de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) inculpé pour son implication présumée au putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a été de nouveau placé sous mandat de dépôt, après avoir bénéficié d’une liberté provisoire, en fin de semaine dernière, a appris APA mercredi, de source judiciaire.

Selon cette source -qui n’a pas précisé les raisons du retour en prison du capitaine Dao-, c’est hier mardi après-midi que Dao a été de nouveau placé sous mandat de dépôt.

Cette nouvelle intervient au moment où depuis, hier mardi, a débuté à la justice militaire de Ouagadougou, le procès de certains membres de l’ex-RSP, accusés entre autres, d’«association de malfaiteurs» et de «détentions illégale d’armes à feu et de munitions».

Le capitaine Abdoulaye Dao, avant sa liberté provisoire de vendredi 16 décembre, avait passé plus d’une année en détention à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) pour les besoins de l’enquête sur le putsch du 16 septembre 2015.

En tant que porte-parole de l’ex-RSP, ce capitaine âgé d’une quarantaine d’années est considéré par certains observateurs comme une pièce maîtresse du coup d’Etat manqué.

Le capitaine Dao et une centaine d’autres militaires de l’ex-garde prétorienne se sont rendus au camp Guillaume Ouédraogo, le 29 septembre 2015, accédant ainsi à l’appel du chef d’Etat-Major général de l’armée qui invitait les putschistes à rejoindre cette caserne contre la garantie de leur sécurité et celle de leurs familles.

La plupart des personnes mises en cause dans le dossier de coup d’Etat manqué (91, selon la justice militaire), sont d’anciens militaires du RSP. Beaucoup d’entre eux ont bénéficié de la liberté provisoire.

Au nombre de la quarantaine d’individus toujours détenus figurent le général Gilbert Diendéré et l’ancien ministre des Affaires étrangères Djibrill Bassolé, poursuivis, entre autres, pour complicité et attentat à la sûreté de l’État.


ALK/cat/APA
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