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Attaque contre l`armée burkinabé : le MPP accuse «les forces du mal en association avec le pouvoir déchu»
Publié le lundi 19 decembre 2016  |  Agence de Presse Africaine
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© aOuaga.com par Séni Dabo
An 1 du pouvoir de Roch Kaboré : la majorité présidentielle fait son bilan
Samedi 3 décembre 2016. Ouagadougou. Siège du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Les partis de la majorité présidentielle ont animé une conférence de presse pour faire le bilan du premier anniversaire de l`élection de Roch Marc Christian Kaboré comme président du Faso




Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir au Burkina Faso) a pointé du doigt «les forces du mal en association avec le pouvoir déchu», dans un communiqué publié à la suite de l'attaque, vendredi, d'un camp militaire près de la frontière malienne, faisant 12 morts dans les rangs des soldats burkinabè.

Dans son communiqué dont APA a reçu copie dimanche, le MPP a condamné «avec la dernière énergie cette attaque barbare», avant de s’incliner devant la mémoire des soldats «tombés les armes à la main pour la défense et l'honneur de la patrie».

Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) en appelle à la vigilance et à la mobilisation contre le terrorisme.
Pour l'heure, l'attaque n'a pas encore été revendiquée, cependant, le MPP estime qu’il s'agit de l'œuvre des «terroristes et autres narco-djihadistes».

«Le MPP constate que les forces du mal en association avec celles occultes, vengeresses et nostalgiques d'un pouvoir déchu font tout pour entraver la marche du Burkina post-insurrectionnel", souligne le communiqué.

L’écrit précise qu'«en effet ces attaques terminent l'année comme elles l'ont commencée avec les attaques du restaurant Cappuccino et de l'hôtel Splendide à Ouagadougou».

Soutenant le gouvernement dans cette rude épreuve, le parti au pouvoir l'exhorte à organiser une riposte à la hauteur des attaques subies par le pays.

Il encourage par ailleurs le gouvernement à exercer le droit de poursuite à l'endroit des terroristes partout où ils se trouvent et quel que soit leur pays de refuge.

Vendredi matin, vers 5 heures 30 minutes (local et Gmt), une quarantaine d’individus, non encore identifiés et lourdement armés, ont attaqué le poste militaire de Nassombou, localité située à 45 kilomètres au nord de Djibo (plus de 200 km au nord de Ouagadougou) et à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne.

Le bilan provisoire officiel fait état de 12 militaires tués, plusieurs blessés et le camp du Groupement des forces anti-terroristes de l’armée burkinabè (GFAT) incendié.

A cause de ce drame, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a annulé sa participation au sommet des chefs d’Etat de la CEDEAO, samedi à Abuja au Nigéria.

La région du Sahel du Burkina Faso, à l’extrême Nord du pays, frontalière du Mali et du Niger est le théâtre d'attaques djihadistes à répétition, depuis le premier trimestre 2015, mais celle du vendredi est la plus meurtrière survenue dans cette zone.

Le 15 janvier 2016, les terroristes avaient sévi à Ouagadougou, faisant une trentaine de morts d’une dizaine de nationalités, ainsi que de nombreux blessés.


ALK/cat/APA
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