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© Présidence par D.R
50e Sommet de la CEDEAO : les problèmes politiques, sécuritaires et économiques à l’ordre du jour Le 50e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a ouvert ses travaux le samedi 17 décembre 2016 à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria |
Le 50e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a ouvert ses travaux le samedi 17 décembre 2016 à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, Monsieur Alpha BARRY, représentant le Président du Faso aux côtés des chefs d’Etat du Cap Vert, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Libéria, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal, de la Sierra Léone et du Togo.
La cérémonie d’ouverture de ce 50e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO a été marquée par le discours de bienvenue de Son Excellence Monsieur Muhammadu BUHARI, Président de la République fédérale du Nigeria, pays hôte du sommet, la déclaration de Monsieur Marcel Alain de SOUZA, président de la Commission de la CEDEAO, suivie de celle de Monsieur Mohamed Ibn CHAMBAS, représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest.
La projection d’un court-métrage dénommé « Taxi CEDEAO » qui met en exergue les tracasseries policières au niveau des postes de contrôle entre les frontières sur le trajet d’Abidjan à Lagos a servi d’intermède avant le discours d’ouverture prononcé par Son Excellence Madame Ellen Johnson SIRLEAF, Présidente du Libéria et Présidente en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO.
Tous les intervenants à la tribune de l’institution sous régionale ouest africaine ont évoqué les problèmes politiques, sécuritaires et économiques qui sévissent dans l’espace communautaire.
Au plan politique, les différentes personnalités ont relevé avec satisfaction les élections présidentielles dans le calme et la paix dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest ainsi que les élections municipales au Mali et le référendum constitutionnel en Côte d’Ivoire. Cependant, a relevé Monsieur Marcel Alain de SOUZA, « la volte-face du Président Yahya JAMMEH qui a rejeté les résultats publiés par la Commission électorale indépendante ouvre, sans aucun doute, la voie à une crise post-électorale majeure ».
Au plan sécuritaire, les différents intervenants ont condamné les attaques terroristes perpétrées dans la sous-région et ont marqué leur solidarité avec le peuple burkinabè dont l’une des positions des Forces armées nationales a subi une attaque terroriste lâche et barbare dans la matinée du vendredi 16 décembre 2016.
Au sujet de l’économie, les chefs d’Etat et de gouvernement ont déploré la baisse des cours des matières premières, les effets du changement climatique, la chute du Naira (monnaie locale du Nigeria) et les effets néfastes des menaces sur la paix et la sécurité qui affectent négativement les économies de la sous-région. Ce fut l’occasion pour Marcel Alain de SOUZA de saluer « l’engagement des bailleurs des fonds à appuyer le Plan national de Développement économique et social (PNDES) du Burkina Faso à hauteur de 18 000 milliards de FCFA, représentant plus de trois fois le besoin de financement annoncé ».
A l’issue de la photo de famille qui a mis fin à la cérémonie officielle d’ouverture, les chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que les chefs de délégation sont entrés à huis clos et les conclusions de leurs travaux sont attendues d’ici à la fin de la journée.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso
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