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Garde à vue de Naïm Toure : les explications du tribunal militaire
Publié le mercredi 14 decembre 2016  |  L`Observateur Paalga




Un activiste de Facebook, Naïm Touré, a été interpellé lundi dernier et placé en garde à vue à la gendarmerie du camp Paspanga pour avoir publié une information sur l’état de santé du sergent-chef Moussa Nébié, dit Rambo, incarcéré à la MACA. Dans ce communiqué le procureur militaire donne les raisons de son interpellation. Vous lirez également la publication mise en cause.

Le vendredi 09 décembre 2016 l’adjudant-chef NEBIE Moussa, dit Rambo, détenu à la Maison d’arrêt et de correction des Armées, a eu un télescopage avec un codétenu en jouant au ballon militaire. Sentant des douleurs aux côtes il a été transporté le lendemain par les responsables de la MACA à la clinique du camp général Aboubacar-Sangoulé-LAMIZANA qui l’a référé au CHU Yalgado Ouédraogo pour des radiographies. Ce service n’étant pas opérationnel, il a été orienté vers l’Hôpital National Blaise Compaoré où il a fait ces radios aux frais de la Justice Militaire et regagné la MACA. D’autres soins supplémentaires lui ont été prodigués dans d’autres structures sanitaires. A la date d’aujourd’hui, l’intéressé est rétabli et a réintégré la MACA.

Le dimanche 11 décembre 2016, une publication tendancieuse attribuée au Sieur Touré Naïm sur Facebook tendait à faire croire à l’opinion nationale et internationale que l’Adjudant-Chef NEBIE Moussa avait été abandonné à son sort et encourait une mort imminente. Cette information, qui est complètement fausse, est de nature à jeter le discrédit sur la Justice Militaire.

Interpellé par les agents enquêteurs pour comprendre ses motivations sur plainte du Parquet, le Sieur TOURE Naïm a eu une attitude peu orthodoxe et refusé catégoriquement de collaborer. Gardé à vue depuis le 12 décembre à 21 heures pour les nécessités de l’enquête, il a été libéré le 13 décembre 2016.

Tout en respectant la liberté d’expression citoyenne, le Parquet tient à rappeler que les informations mensongères et diffamatoires sont passibles de poursuites judiciaires. Il est important de publier des informations vraies, saines, crédibles et non de fausses informations de nature à stimuler des passions d’autrui contre l’institution judiciaire.

Le Parquet reste ouvert et disponible pour tous renseignements utiles.

Le Commissaire du Gouvernement


Magistrat Militaire de 3e Classe Zanré Alioun
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