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XVIIIe anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo
Publié le mercredi 14 decembre 2016  |  Sidwaya
18e
© aOuaga.com par A.O
18e anniversaire de l`assassinat de Norbert Zongo : sit-in silencieux contre l`absence de justice
Mardi 13 décembre 2016. Ouagadougou. Un ensemble d`organisations professionnelles des médias et de la société civile a organisé un sit-in silencieux de 13 mn à partir de 15h devant le palais de justice pour protester contre l`absence de justice dans le traitement du dossier Norbert Zongo à l`occasion du 18e anniversaire de l`assassinat de ce journaliste et de trois de ses compagnons




Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques et la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés ont commémoré, le 13 décembre 2016 à Ouagadougou, le XVIIIe anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses trois compagnons. A travers une marche suivie d’un meeting, ils ont réclamé que tous les crimes économiques et de sang soient élucidés.

Dix-huit ans après le drame de Sapouy, les organisations luttant pour la manifestation de la vérité exigent toujours que la justice fasse la lumière sur ces crimes. Regroupées, le mardi 13 décembre 2016 à Ouagadougou, sous l’égide du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) et de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC)), elles ont clamé une fois de plus leur ras-le-bol de cette «impunité qui perdure». Le président du CODMPP, Chrysogone Zougmoré, par ailleurs président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), décrivant le contexte dans lequel a lieu cette commémoration a constaté, notamment, l’absence d’avancées significatives dans certains dossiers judiciaires majeurs. Il a dénoncé également des velléités de remise en cause des acquis sociaux ainsi que le renchérissement continu du coût de la vie. De son avis, le traitement des dossiers de crimes de sang et de crimes économiques s’effectue de la même manière «dilatoire» que sous le règne du régime déchu de Blaise Compaoré. Chrysogone Zougmoré a donc exigé, au nom des populations du «pays réel», la satisfaction des véritables préoccupations du peuple qui tiennent à la reconnaissance de leurs droits sociaux, la baisse du coût de la vie et l’élucidation des crimes économiques et de sang.

«La justice se fera tôt ou tard»

Il a, par ailleurs, souhaité que la commission constitutionnelle, actuellement engagée dans le processus de relecture de la loi fondamentale, consacre les libertés fondamentales ainsi que le droit au contrôle populaire et à l’insurrection. Pour leur part, a-t-il dit, la CCVC et la CODMPP entendent poursuivre la lutte, «au regard de la volonté manifeste du pouvoir en place» de ne pas satisfaire ces exigences. «Nous allons les y contraindre», a assuré le président du MBDHP.
C’est avec grande tristesse, selon ce qu’il a confié, que le Secrétaire général du SYNATIC, Siriki Dramé constate que dix-huit ans après «la lumière n’est toujours pas faite sur l’assassinat crapuleux et odieux du journaliste émérite Norbert Zongo et ses compagnons de même que certains autres crimes politiques». Pour ce dernier, il revient au pouvoir d’expliquer pourquoi malgré l’indépendance de la justice et les déclarations d’intention de part et d’autre, rien ne se passe. Quant au président de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié, il y aura justice. «Il suffit de se référer à l’histoire pour le comprendre. Les autorités se sont succédé à la tête de l’Etat. Il y a eu un changement de visage à la tête du collectif mobilisé à la suite du drame de Sapouy, mais c’est la même lutte qui continue avec les mêmes revendications», a-t-il déclaré. A l’en croire, ce ne sont pas les manipulations, ni la théâtralisation des événements qui vont émousser l’effort de ceux qui sont au front. Car, l’énergie qu’ils dégagent depuis le 13 décembre 1998 n’a pas faibli. Le président de la CGT-B a dit s’intéresser aux actes plutôt qu’aux personnes, et à ce titre, il a adressé à Roch Marc Christian Kaboré, Salifou Diallo Simon Compaoré, le même message qu’ils envoyaient à Blaise Compaoré, car il estime «qu’ils étaient à ses côtés pendant ces assassinats». Et d’assurer que «tôt ou tard, il y aura justice pour ces dossiers. Mais, il vaut mieux pour les autorités que ce soit tôt, puisque nous allons rester débout jusqu’à ce qu’il y ait justice».


Fabé Mamadou OUATTARA


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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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