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Assassinat de Norbert Zongo: un sit-in silencieux annoncé devant le palais de justice
Publié le jeudi 8 decembre 2016  |  AIB
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Journée nationale de la liberté de la presse : les relations médias/changements politiques au menu de la 17e édition
Mardi 20 octobre 2015. Ouagadougou. Salle de conférences du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Les hommes et femmes de médias du Burkina commémorent la Journée nationale de la liberté de la presse dont la 17e édition est placée sous le thème "Médias et changements politiques en Afrique : quelle contribution ?". Photo : Boureima Ouédraogo, directeur de publication du bimensuel Le Reporter




Ouagadougou -Un sit-in silencieux est prévu le 13 décembre prochain à 15H (TU) devant le palais de justice de Ouagadougou pour « interpeler les pouvoirs publics, sur l’urgence d’œuvrer à rendre justice au journaliste Nobert Zongo », assassiné il y a de cela 18ans, a indiqué le porte-parole de la coalition des organisations de défense et de protection des droits des journalistes, Boureima Ouédraogo.

M .Ouédraogo qui s’exprimait mercredi au nom d’une coalition regroupant des associations de journalistes, a ajouté que des opérations «13 minutes d’Ecran noir» et « 13minutes de silence radio» seront lancés à partir 15 H sur les chaînes de télévision et radios burkinabè.

Il est également prévu une opération «page noire» dans l’ensemble des journaux (quotidiens) burkinabè (avec un léger différé pour les périodiques).

«Nous organisons donc ces activités pour dire aux autorités judiciaires et l’opinion que nous ne comprenons pas pourquoi le dossier reste toujours pendant, en cette année de 2016 finissante», a-t-il expliqué .

Norbert Zongo, journaliste d’investigation a été retrouvé mort calciné le 13 décembre 1998, route de Sapouy (100 km, ouest), alors qu’il enquêtait sur le meurtre de David Ouédraogo, chauffeur de François Compaoré, frère cadet de l’ex président Blaise Compaoré. Trois de ses compagnons, ont également péri dans ce drame.

«Malgré les conclusions des rapports des différentes enquêtes et en dépit des preuves et témoignages édifiants, en lien avec le dossier, enregistrés au fil des années, la justice traine encore les pas», s’est indigné M.Ouédraogo.

Il a relevé qu’à l’avènement de la transition (2014-2016), marqué par la réouverture du dossier, et après celui du nouveau pouvoir post-insurrection en 2015, « tous les combattants de la justice avaient nourri l’espoir de voir s’exercer une justice rapide et impartiale».

Mais poursuit-t-il, «force est de constater que si pendant la transition, les choses ont sensiblement évolué avec la réouverture du dossier, il y a encore un ralentissement inexplicable ».

«Indigné donc par cette lenteur, voire cette léthargie que rencontre le dossier judiciaire, nous avons décidé d’exprimer encore une fois de plus, notre colère à l’occasion du 18e anniversaire de l’odieux crime», a-t-il lancé.

Le 18e anniversaire de l’assassinat du journaliste est organisé cette année à l’initiative de l’association Semfilms, promoteur du festival Ciné droit libre, le centre de presse Norbert Zongo, porteur du projet, avec ses organisations membres.


als/rs/ata
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