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Burkina: Le régime de Compaoré a laissé «des caisses trouées», selon le parti présidentiel
Publié le lundi 5 decembre 2016  |  AIB
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© aOuaga.com par Séni Dabo
An 1 du pouvoir de Roch Kaboré : la majorité présidentielle fait son bilan
Samedi 3 décembre 2016. Ouagadougou. Siège du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Les partis de la majorité présidentielle ont animé une conférence de presse pour faire le bilan du premier anniversaire de l`élection de Roch Marc Christian Kaboré comme président du Faso. Photo : Salif Diallo, président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir)




Le régime déchu de l’ex-président du Faso Blaise Compaoré a laissé des «caisses trouées», a déclaré, le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir), Salifou Diallo, au cours d’une conférence de presse samedi à Ouagadougou.

«Le régime de Compaoré n’a pas laissé grand-chose dans les caisses de l’Etat. Il nous a laissé des caisses trouées», a affirmé M. Diallo, par ailleurs président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso.

Salifou Diallo qui faisait aux journalistes le bilan du premier anniversaire de l’élection du président Roch Marc Christian Kaboré au pouvoir, a ajouté qu’en plus des caisses trouées dont a hérité le régime actuel, la Transition a laissé «des ardoises».
Pour lui, c’est ce qui a rendu compliqué les premiers mois de gestion du pouvoir du président Kaboré qui a dû faire face également aux attaques terroristes et à la question sécuritaire.

Le président intérimaire du MPP estime que le gouvernement du Premier ministre Paul Kaba Thiéba fournit des efforts pour satisfaire les besoins des populations burkinabè, mais reconnait que l’exécutif se trouve limité par l’insuffisance de moyens financiers.

C’est pourquoi, tout en reconnaissant la légitimité de la plupart des revendications des travailleurs et de leurs syndicats, Salifou Diallo plaide pour une compréhension du peuple.

«Il faut que les uns et les autres comprennent que le gouvernement même s’il reconnait la légitimité des doléances, de bonne foi, n’est pas à mesure de les satisfaire», a-t-il expliqué.

Aussi, se félicitant des acquis en matière de libertés, notamment syndicales, le président par intérim du MPP estime que la grève doit être l’exception et le dialogue social, la règle.

Et d’indiquer que le Premier ministre est disposé au dialogue. «Il ne s’agit pas pour lui (Paul Kaba Thiéba), de prendre non plus des engagements que le gouvernement ne parviendra pas à honorer», a-t-il prévenu.

Qu’à cela ne tienne, le président de l’Assemblée nationale burkinabè a annoncé que l’année 2017 sera meilleure comparativement à celle qui s’achève.

«En 2017, nous allons bouger dans tous les secteurs», a confié l’animateur principal de la conférence de presse, avant d’ajouter que le budget de l’Etat adopté «donne des lueurs de changement dans ce pays».

La conférence de presse du MPP a été organisée en collaboration avec d’autres partis membres de la majorité présidentielle dont les premiers responsables y étaient présents.

La rencontre avec les journalistes intervient après la sortie de certains partis de l’opposition politique qui ont peint en noir la gestion d’une année du régime Kaboré.


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