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Salif Diallo à propos de l’affaire des tablettes des députés : "Nous n’avons pas reçu de tablettes d’une société chinoise"
Publié le samedi 3 decembre 2016  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par Séni Dabo
An 1 du pouvoir de Roch Kaboré : la majorité présidentielle fait son bilan
Samedi 3 décembre 2016. Ouagadougou. Siège du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Les partis de la majorité présidentielle ont animé une conférence de presse pour faire le bilan du premier anniversaire de l`élection de Roch Marc Christian Kaboré comme président du Faso. Photo : Salif Diallo, président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir)




Les partis de la majorité présidentielle ont animé une conférence de presse le 3 décembre 2016 à Ouagadougou pour se prononcer sur le premier anniversaire de l'élection de Roch Marc Christian Kaboré comme président du Faso. Les questions des journalistes n'ont pas uniquement porté sur le bilan de l'anniversaire mais également sur d'autres sujets. C'est le cas, par exemple, de l'affaire des tablettes, au nombre de 130, remises aux députés par la société Huawei. Interrogé sur cette affaire qui a défrayé la chronique, le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir), Salif Diallo qui est également président de l'Assemblée nationale, a réagi pour la première fois de façon officielle sur le sujet. "Nous avons reçu des tablettes du ministère de l'Economie numérique et non d'une société chinoise", a-t-il martelé avant de demander si l'on peut corrompre les députés avec des tablettes ou encore s'il est interdit au gouvernement de faire des dons à l'Assemblée nationale. Il s'est même voulu clair en assénant que "les députés n'ont pas pris les tablettes contre quoi que ce soit".
Un autre sujet digne d'intérêt sur lequel Salif Diallo, principal animateur de la conférence de presse aux côtés de leaders de partis de la mouvance présidentielle comme Me Bénéwendé Sankara de l'UNIR/PS (Union pour la renaissance/Parti sankariste) ou Phillipe Ouédraogo du PDS/Metba (Parti pour la démocratie et le socialisme/Parti des bâtisseurs), est les mouvements sur le front social. Sur le sujet, le président par intérim du parti au pouvoir a dit comprendre les revendications des travailleurs qui sont légitimes dans leur grande majorité. Et c'est la raison pour laquelle les partis de la majorité soutiennent le dialogue du gouvernement avec les partenaires sociaux. Toutefois, ils veulent que celui-ci soit sans faux-fuyants, sans fausses promesses. En guise de bonne nouvelle, Salif Diallo a annoncé qu'il est prévu 1 200 milliards de F CFA d'investissements dans le budget de l'Etat 2017. Une première, selon lui, depuis l'indépendance de l'ex-Haute Volta devenue par la suite Burkina Faso. Il a aussi laissé entendre que 2017 sera l'année de démarrage à vitesse V en matière de satisfaction des nombreuses attentes des Burkinabè.
Avant les réponses aux questions, Salif Diallo a estimé, dans sa déclaration liminaire, que les acquis de la première année du pouvoir de Roch Kaboré sont satisfaisants malgré un contexte défavorable. Il a énuméré quelques-uns comme le renforcement du dispositif sécuritaire pour faire face aux terroristes, celui de l'indépendance de la justice, les avancées constatées dans le traitement des dossiers pendants (Thomas Sankara, Norbert Zongo, insurrection populaire et putsch avorté de septembre 2015). Ou encore la gratuité des soins de santé pour les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes, le recrutement d'enseignants pour tous les ordres d'enseignement, l'approvisionnement en eau potable, etc.

Séni DABO
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