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Burkina: Une association projette l’érection d’"un monument du souvenir" au sein de l’ex-Assemblée nationale
Publié le vendredi 2 decembre 2016  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Gestion de la Transition et des parcelles de Ouaga 2000 : l`ASCE publie les résultats de ses investigations
Vendredi 22 avril 2016. Ouagadougou. L`Autorité supérieure de contrôle d`Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a animé une conférence de presse pour présenter les résultats de ses investigations de la Transition et de la gestion des parcelles à Ouaga 2000 par la Société nationale d`aménagement de terrains urbains (SONATUR). Photo : Luc Marius Ibriga, contrôleur général d`Etat




L’Association Mémoire et Conscience projette l’érection d’"un monument du souvenir" au sein de l’ex-Assemblée nationale, incendiée lors des manifestations des 30 et 31 octobre 2014, pour "perpétuer la mémoire des luttes du peuple burkinabè", a affirmé jeudi son président Luc Marius Ibriga, face à la presse à Ouagadougou.

L’objectif de l’association est de "transformer le siège du parlement assiégé, en un musée vivant, conservatoire de la mémoire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et des différentes luttes du peuple burkinabè pour la liberté et la démocratie", a confié M. Ibriga.

Dans le cadre du projet, l’association Mémoire et Conscience en partenariat avec l’Assemblée nationale, entend "associer le plus de Burkinabè et d’homme de volonté" pour sa réalisation, selon le président de l’organisation.

Pour se faire, l’organisation a lancé jeudi un "concours d’appel à idées" ouvert du 1er au 31 décembre, "à tous les Burkinabè où qu’ils se trouvent pour imaginer le complexe intégré monument du souvenir-musée des luttes du peuple".

"Les trois meilleures propositions seront primées et servirons de trame à l’élaboration des termes de référence pour un concours réservé aux professionnels (architectes, urbanistes, ingénieurs, entre autres) aux fins de réalisation de l’infrastructure", a dit Luc Marius Ibriga.

Pour M. Ibriga les Burkinabè doivent "assumer (leur) histoire s’(ils veulent) véritablement construire une réelle réconciliation nationale qui consolide la nation burkinabè", justifiant leur projet de transformation de l’ex-Assemblée en un "musée vivant".

Les 30 et 31 octobre 2014, des manifestants aspirant à plus de liberté et de démocratie ont marché dans les rues de Ouagadougou et ont incendié l’Assemblée nationale où devait être adopté le projet de loi portant modification de la constitution visant à permettre à Blaise Compaoré, au pouvoir en son temps, de se représenter pour un cinquième mandat présidentielle.

Cette violente manifestation à contraint M. Compaoré à retirer le projet de loi et à démissionner du pouvoir pour en suite s’exiler en Côte d’Ivoire.


DZO
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