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Erection d’un monument sur le site de l’ex-assemblee nationale / Un concours d’appel à idées lancé
Publié le vendredi 2 decembre 2016  |  Le Pays
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Gestion de la Transition et des parcelles de Ouaga 2000 : l`ASCE publie les résultats de ses investigations
Vendredi 22 avril 2016. Ouagadougou. L`Autorité supérieure de contrôle d`Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a animé une conférence de presse pour présenter les résultats de ses investigations de la Transition et de la gestion des parcelles à Ouaga 2000 par la Société nationale d`aménagement de terrains urbains (SONATUR). Photo : Luc Marius Ibriga, contrôleur général d`Etat




Dans le but de témoigner de l’acte héroïque posé par le peuple burkinabè en prenant d’assaut l’Assemblée nationale le 30 octobre 2014 et de faire œuvre de mémoire, un appel à idées a été lancé par l’association « Mémoire et Conscience ». Cela, dans la perspective d’ériger sur le site de l’ex-Assemblée nationale, un monument du souvenir de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et un musée des luttes du peuple burkinabè. L’appel à idées a été lancé le 1er décembre 2016, au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), à Ouagadougou.

L’association « Mémoire et Conscience » attend des propositions écrites pour la réalisation d’un complexe intégré comprenant le monument du souvenir et le musée des luttes du peuple burkinabè. L’appel a été lancé le 1er décembre dernier, par Luc Marius Ibriga, président de l’association « Mémoire et Conscience ». Selon ce dernier, l’initiative de l’association qu’il préside vise à perpétuer et à magnifier les luttes du peuple burkinabè. Ainsi, le projet d’érection d’un monument du souvenir de l’insurrection et d’un musée des luttes du peuple burkinabè veut symboliser le « passage de l’ancien régime avec ses dérives anti-démocratiques au renouveau démocratique suscité par l’insurrection populaire ».


1 million de F CFA pour la meilleure proposition


Par une œuvre de mémoire, « Mémoire et Conscience » entend également éviter que l’histoire du pays des hommes intègres ne tombe dans l’oubli d’une part et trancher avec la fâcheuse tendance de raser tout ce qui appartient au passé d’autre part. «Il s’agit de transformer le siège du parlement assiégé en un musée vivant, conservatoire de la mémoire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et des différentes luttes du peuple burkinabè pour la liberté et la démocratie », a confié Luc Marius Ibriga. Et pour ce faire, la contribution des Burkinabè, de l’intérieur du pays comme de l’extérieur, est attendue. Jusqu’au 31 décembre prochain, les participants à ce concours d’appel à idées peuvent faire parvenir leurs propositions dans un style narratif non illustré au CNP/NZ ou à l’adresse mail concours@mc.bf.
Les 3 meilleures propositions, ont précisé les animateurs du point de presse, seront primées à hauteur de 1 million de F CFA pour le premier, 800 000 F CFA pour le deuxième et 600 000 F CFA pour le troisième.
Après réception des propositions, ont expliqué les animateurs du point de presse, un concours international d’architecture sera lancé pour la conception du complexe intégré avant de passer à une autre étape qui va consister à mobiliser les ressources pour l’érection dudit complexe.
Il est à noter que l’association « Mémoire et Conscience» a conclu un partenariat avec l’Assemblée nationale qui l’accompagne dans l’opérationnalisation de cette initiative.


Thierry Sami SOU
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