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Conférence des partenaires du Burkina à Paris : « Les préparatifs vont bon train », selon Pierre Laporte de la Banque mondiale
Publié le vendredi 2 decembre 2016  |  Sidwaya
Pierre
© Banque Mondiale par D.R
Pierre Franck Laporte, nouveau directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina, le Togo et la Guinée avec résidence à Abidjan




Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a successivement reçu en audience, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo, Pierre Laporte, le directeur Afrique de l’Ouest du National Democratic Institute (NDI), Christopher Fomunyoh et une délégation du parlement de la CEDEAO conduite par son président Ibrahima Cissé Lo, le jeudi 1er décembre 2016, à Ouagadougou.


Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo, Pierre Laporte est venu briefer le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, sur les préparatifs de la conférence des partenaires du Burkina qui va se tenir à Paris les 7 et 8 décembre 2016. A sa sortie d’audience avec son hôte, le jeudi 1er décembre 2016, à Ouagadougou, M. Laporte a déclaré que tout se passe bien pour la tenue de la rencontre qui va se focaliser sur le financement du Plan national de développement économique et social (PNDES). « Nous espérons que les partenaires seront nombreux à la conférence. La Banque mondiale réaffirme sa disponibilité à toujours accompagner le Burkina Faso. Je suis confiant, au regard de ce qui se passe dans ce pays en termes d’avancées démocratiques, que les partenaires feront d’importantes annonces », a-t-il souligné. Pierre Laporte a confié que la Banque mondiale a mis actuellement à la disposition du « pays des Hommes intègres » une enveloppe de 1,5 milliard de dollars US (NDLR : 750 milliards de F CFA). « Il y a une autre enveloppe de 800 millions de dollars US non décaissée pour la période 2016-2020. Sans donner de chiffres, je pense qu’il y aura une augmentation », a-t-il ajouté.
A sa suite, c’est le directeur Afrique de l’Ouest du National Democratic Institute (NDI), Christopher Fomunyoh qui s’est entretenu avec le président du Faso. « Nous sommes au Burkina Faso pour prendre part à un forum de haut niveau sur les questions sécuritaires dans le Sahel et il était important que nous venions rendre compte au chef de l’Etat de cette activité qui porte sur une préoccupation prioritaire », a soutenu M. Fomunyoh.


« Solidarité sous-régionale »


Il a précisé qu’avec son hôte, ils ont fait le « constat commun » que la problématique sécuritaire dans la sous-région doit être gérée de façon conjointe entre Etats. « Les vulnérabilités auxquelles les pays du Sahel sont exposés sont de nature sous-régionale. Les frontières sont poreuses et les mauvais acteurs profitent traverser facilement les différents Etats », a constaté le directeur Afrique de l’Ouest de NDI. Selon lui, la seule parade contre « ces nouvelles formes de menaces » est la solidarité sous-régionale. « Le président a beaucoup apprécié cette initiative du NDI de rassembler trois pays (Burkina Faso, Mali et Niger) du Sahel pour parler de sécurité. Il nous a informés aussi des dispositions prises pour faciliter la collaboration entre les services de sécurité des différents pays », a-t-il indiqué. Pour une meilleure mutualisation des efforts, a-t-il dit, Roch Marc Christian Kaboré a souhaité que les autres pays du G5 Sahel puissent prendre part à de telles rencontres.
Les parlementaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis à Ouagadougou pour des travaux sur le Tarif extérieur commun (TEC) ont également été reçus par le président du Faso. Leur délégation a été conduite par le président du parlement de l’espace communautaire, Ibrahima Cissé Lo et son homologue de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Salifou Diallo. « Le TEC est un maillon essentiel de l’intégration économique à travers l’harmonisation des politiques et les droits des portes d’entrée et de sortie dans l’espace de la CEDEAO. Nous nous sommes réunis à Ouagadougou pour comprendre l’impact du tarif sur les économies de nos pays. Nous avons tenu à échanger avec le président sur nos travaux », a laissé entendre le président du parlement de la CEDEAO, Ibrahima Cissé Lo. Et d’informer que les conclusions de la réunion seront soumises à la conférence des chefs d’Etat de l’institution régionale en février 2017 à Abuja au Nigeria. Il a remercié les autorités burkinabè pour avoir pris les dispositions nécessaires afin d’assurer la bonne tenue de la rencontre des parlementaires.


Karim BADOLO
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