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Plan stratégique 2018-2021 de l’UNFPA: L’Afrique de l’Ouest et du Centre réfléchit à sa contribution
Publié le vendredi 2 decembre 2016  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le ministère de la Santé a lancé la 5e édition de la Semaine nationale de la planification familiale le 9 mai 2016 à Zagtouli dans l’arrondissement n°7 de Ouagadougou. Photo : Edwige Adekambi Domingo, représentante-résidente de l`UNFPA au Burkina




Les représentants du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) dans les régions d’Afrique de l’Ouest et du Centre sont réunis à Ouagadougou, du 30 novembre au 3 décembre 2016, pour « définir la contribution de ces représentations régionales au nouveau plan stratégique 2018-2021 de l’organisation ».

La maîtrise du dividende démographique sera l’un des principaux défis du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) à travers son plan stratégique 2018-2021. A cet effet, les représentants résidents dans les différents pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre et les partenaires de l’organisation sont réunis à Ouagadougou autour du directeur régional, Mabingue Ngom, du 30 novembre au 3 décembre 2016 pour réfléchir aux actions à mener afin de juguler le taux d’accroissement élevé de la population. Cette réunion statutaire de l’équipe de management de l’UNFPA de cette région de l’Afrique s’inscrit également dans le cadre de la préparation des deux sommets de l’Union africaine consacrés à l’insertion socioprofessionnelle des jeunes prévus en 2017. Le directeur régional de l’institution internationale, Mabingue Ngom a souligné l’intérêt de la rencontre en se référant aux Objectifs de développement durable (ODD) ainsi qu’aux différentes préoccupations qui se posent aux pays en Afrique occidentale et centrale que sont, entre autres, les défis environnementaux et les crises sociopolitiques. Des difficultés qui nuisent, a-t-il déduit, au bien-être et à l’épanouissement des peuples. En son sens, ces problèmes nécessitent davantage de synergies dans les interventions des différents acteurs. Car, « seuls, nous n’arriverons jamais à triompher de ces maux et de leurs résultantes ». M. Ngom a, par ailleurs, justifié le choix du Burkina Faso pour accueillir ce cadre international de travail par la volonté d’encourager « les efforts que fait le pays sur les grands chantiers du développement ». En termes d’avancées, les nouvelles stratégies pour améliorer les conditions de vie des populations dont « l’adoption de mesures sociales, telles la gratuité des soins maternels et infantiles, la création de créneaux porteurs d’emploi pour lutter contre le chômage des jeunes », sont des actes qu’apprécie le fonctionnaire international. En écho aux propos du directeur régional, la représentante résidente de l’UNFPA au Burkina Faso, Dr Edwige Adekambi, a souhaité que les « réflexions de Ouagadougou » constituent un tremplin pour mieux orienter l’action de l’institution dans l’assistance qu’elle apporte aux pays pour le développement socioéconomique des populations. Puis, à l’adresse du ministre en charge de la solidarité nationale, Laure Zongo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux, Mme Adekambi a fondé l’espoir que l’accélération de la transition démographique et la capture du dividende démographique, inscrites comme des priorités dans le nouveau référentiel de développement du pays (le PNDES) soient réalisées avec succès.


Fabé Mamadou OUATTARA
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