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On murmure : Douanes : un ancien directeur général dans le viseur de l’ASCE ?
Publié le mercredi 30 novembre 2016  |  Sidwaya
La
© Autre presse par DR
La direction générale des douanes à Ouaga 2000




Douanes : un ancien directeur général dans le viseur de l’ASCE ?
Le patrimoine d’un ex-directeur général des douanes suscite des soupçons de corruption. C’est le constat fait par Kantigui en échangeant avec les acteurs des services de douanes. En effet, selon une source bien introduite, l’intéressé serait propriétaire d’une société dont la gestion a été subtilement rétrocédée à son épouse. A peine débarqué de son poste, ce dernier aurait même pris sa disponibilité pour mieux se consacrer à son affaire. Nanti de plusieurs villas dans le quartier huppé de Ouaga-2000, il possède d’autres biens dont des camions mis en circulation pour le transport du zinc et du klinker. Le nombre de ses camions serait estimé à près de 80 et les frais de leur acquisition estimés à près de 4 milliards de F CFA. Des frais qui auraient bénéficié d’exonérations à l’importation. Toute chose qui suscite des interrogations sur l’état de la fortune colossale de celui-ci. Au regard du temps passé à la tête de la Douane, Kantigui se demande comment l’intéressé a pu acquérir toute cette richesse. C’est pourquoi il interpelle l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) afin qu’elle ouvre l’œil sur le patrimoine de certaines personnalités. La déclaration de biens de ces personnalités à leur prise de fonction devrait être effective.

Centre-Est : les élèves débrayent les classes pour 24 heures
De passage à Tenkodogo hier mardi 29 novembre 2016, Kantigui a constaté que les élèves du primaire, comme du secondaire, n’étaient pas en classe. La situation était générale dans toute la région du Centre-Est, lui a-t-on soufflé. Renseignements pris, il s’est rendu compte que cela est lié à l’évènement de Gounghin d’il y a un an. En effet, sous la houlette de la Fédération des syndicats nationaux des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), les élèves ont suspendu les cours pour 24h. Selon ce qui a été dit à Kantigui, ils réclament la «libération immédiate et sans condition» de leurs camarades incarcérés à la suite de cette affaire dite de Gounghin. Par ailleurs, les manifestants exigent que lumière soit faite sur le suicide de l’élève de la classe de terminale A, toujours en lien avec ce même problème. Kantigui, en mesurant l’importance d’une journée de cours ratée appelle les esprits au calme afin d’éviter de compromettre cette année scolaire, qui semble avoir bien commencé.

Un jeune homme tué par un éléphant à Tambarga
Les animaux sauvages ont fait une victime dans la commune de Madjoari, située à plus de 180 km de Fada N’Gourma. Selon les confidences faites à Kantigui, le jeune homme d’une trentaine d’années, a croisé la mort sur le chemin du retour des travaux champêtres. Tout serait parti d’une information donnée au téléphone par d’autres producteurs faisant état de la présence d’éléphants dans les environs. Là, la victime qui rentrait avec ses enfants aurait mis ces derniers à l’abri avant de partir pour conduire comme d’habitude, les animaux loin des champs. C’est dans cet élan qu’il a été fut surpris par le pachyderme qui l’aurait projeté mortellement. Les multiples appels téléphoniques sans suite de ses camarades ont suscité des inquiétudes sur son sort. Des inquiétudes, poursuit la source de Kantigui, qui seront confirmées par la découverte de son corps sans vie, gisant au sol, après moult recherches. Selon les informations, la victime laisse derrière elle trois enfants et une femme enceinte. Un proche de la victime a indiqué que les services des eaux et forêts se seraient rendus au domicile de l’infortuné pour présenter leurs condoléances à sa famille. Kantigui pense que du Fonds pour l’intervention de l’environnement trouvera ici toute son importance. Lui qui a été créé pour gérer les conflits entre l’environnement et les populations riveraines par des éventuels dédommagements.

Gayérie : les enseignants ne sont pas contents
Il est revenu à Kantigui que le monde scolaire est aussi trouble à Gayéri, chef-lieu de la province de la Komondjari dans la région de l’Est. Les enseignants du primaire ne sont pas du tout contents et ils l’ont fait savoir lundi 28 novembre dernier par une marche. La raison évoquée par l’informateur de Kantigui est que les élèves n’ont pas encore reçu leurs fournitures scolaires. Mais pourquoi ? En effet, le fournisseur retenu pour approvisionner les élèves en manuels a livré des articles qui ne correspondaient pas à l’échantillon qu’il avait présenté au moment où il postulait pour le marché. Naturellement, le maire de la commune a refusé de les réceptionner. Mais depuis lors, M. le fournisseur ne s’est plus «pointé». Fatigués de patienter, les enseignants ont donc marché de l’école Gayéri A à la mairie pour exprimer leur mécontentement au bourgmestre. Les autorités de l’éducation nationale sont donc interpellées sur cette question afin de permettre aux scolaires de la localité de poursuivre sereinement leur année déjà grignotée de deux mois.

Kordié : SOS pour le commissariat de police
Voilà déjà quelques mois qu’un vent d’une rare violence avait plongé les habitants de Kordié (région du Centre-Ouest) dans la consternation. En effet, a-t-on rapporté à Kantigui, certains bâtiments administratifs dont le commissariat de police du district dudit village, l’école A et bien d’autres concessions avaient vu leurs toits entièrement décoiffés et froissés comme du papier. Et avec cette situation, le travail au niveau de la police était en hibernation. C’est ainsi que le chef du district et ses agents ont trouvé refuge dans un local destiné à l’alphabétisation des femmes. Ils y sont toujours et les chances de les voir partir de si tôt de ce lieu sont minces dans la mesure où rien ne pointe à l’horizon dans ce sens.
Au regard de l’importance du rôle que joue la police en matière de sécurité, Kantigui se fait son porte-parole pour que quelque chose soit fait pour remettre les forces de sécurité dans un cadre idéal de travail.

Koudougou : la ferme qui pollue l’atmosphère
Kantigui qui était de passage dans la Cité du cavalier rouge, Koudougou, a remarqué que dans l’enceinte de la direction provinciale des ressources animales du Boulkiemdé, un site réalisé pour des expérimentations en aviculture, et entre-temps abandonné à cause des familles riveraines, a été ressuscité. Des esprits malins ont repris l’exploitation du site en question à des fins lucratives. En effet, ces «chercheurs d’argent» y ont mis des poules pondeuses et en vendent présentement les œufs. Au temps chaud de la grippe aviaire, les locataires du lieu avaient vite fait de «déménager» par une nuit les poules vers une destination connue d’eux seuls. Ce qui était un ouf de soulagement pour les riverains, car sur 800 mètres environ à la ronde, les odeurs nauséabondes causées par les déchets et les produits de traitement, agressaient sérieusement les habitants. L’on pensait que la quiétude et la sérénité étaient définitivement retrouvées, mais c’était sans compter avec la cupidité des «fermiers». En effet, ils sont revenus dernièrement nettoyer le site pour la même besogne. Kantigui attire l’attention des premiers responsables de la direction en question. Il souhaite que ceux-ci mettent tout en œuvre pour permettre aux riverains de vivre dans un milieu sain.

Kantigui
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