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UE/Italie/Burkina: plus de 3 milliards de FCFA pour la stabilité socioéconomique du Séno
Publié le mardi 29 novembre 2016  |  FasoZine
UE/Italie/Burkina:
© FasoZine par DR
UE/Italie/Burkina: plus de 3 milliards de FCFA pour la stabilité socioéconomique du Séno
Le gouvernement burkinabè, la délégation de l’Union européenne au Burkina et l’ambassade de la République d’Italie au près du Burkina ont procédé ce lundi 28 novembre 2016 à Ouagadougou à la signature de la convention de financement du projet d’insertion et stabilisation socioéconomique des jeunes et femmes dans la province du Séno, Région du Sahel.




Le gouvernement burkinabè, la délégation de l’Union européenne au Burkina et l’ambassade de la République d’Italie au près du Burkina ont procédé ce lundi 28 novembre 2016 à Ouagadougou à la signature de la convention de financement du projet d’insertion et stabilisation socioéconomique des jeunes et femmes dans la province du Séno, Région du Sahel. Ledit projet d’un montant de 3,4 milliards de francs sera mis en œuvre par la coopération italienne sur financement du fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique.

La mise en place de ce projet permettra, selon l’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, Jean Lamy, d’améliorer la résilience des ménages vulnérables de la province du Séno, par l’augmentation des productions agropastorales, la sécurisation foncière et la gouvernance locale des ressources naturelles. Outre cela, le projet vise à augmenter les revenus des jeunes et des femmes par le développement d’activités génératrices de revenus à travers la promotion de micro-entreprises et de petites entreprises.

« Je souhaite que ce projet tout comme les autres projets que l’Union européenne soutient puisse contribuer à améliorer les conditions de vie des populations et à créer un futur meilleur pour tous » a dit Jean Lamy pour qui ce projet va durer trois ans et touchera directement 120 000 personnes et à terme, l’ensemble de la population du Séno.

Parallèlement, ledit projet contribuera à renforcer le leadership féminin, la stabilité et la cohésion sociale. Et de façon globale, il contribuera surtout à la stabilité régionale dans la province du Séno et à une meilleure gestion des migrations, en s’attaquant aux causes profondes d’instabilité, de déplacements forcés de populations et de migration irrégulière, en accroissant les opportunités économiques, l’égalité des chances, la sécurité et le développement.

Pour Alfonso Di Riso, ambassadeur de l’Italie au près du Burkina Faso et représentant le ministère des Affaires étrangères de l’Italie, ce projet qui sera réalisé par l’agence italienne pour la coopération au développement en partenariat avec le ministère burkinabè de l’agriculture et des aménagements hydrauliques, a été élaboré en tenant compte du Plan national de développement économique et sociale (PNDES) et est donc le fruit de la coopération bilatérale entre les deux pays.

« La signature de convention du projet d’insertion et stabilisation socioéconomique des jeunes et femmes dans la province du Séno représente un événement extrêmement important dans le processus de renforcement de renforcement des relations entre le Burkina Faso, l’Union européenne et l’Italie. L’Italie est le premier pays partenaire qui a eu l’honneur d’officialiser son intervention dans le cadre du Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique», a laissé entendre le diplomate italien.

Le gouvernement burkinabè représenté par Jacob Ouédraogo, ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques a remercié l’Union européenne et la République italienne pour leur engagement aux côtés des Burkinabè.

«Le public cible (femmes et jeunes) identifié par le projet constitue la tranche vulnérable de la population où la pauvreté gagne du terrain. La mise en œuvre de ce projet permettra de réduire la vulnérabilité des populations bénéficiaires par l’amélioration de leur condition de vie et par une sécurisation alimentaire et nutritionnelle», a expliqué le ministre Ouédraogo. Et à l’en croire, le projet est en cohérence avec le nouveau référentiel du développement, le PNDES et s’il est mis en œuvre, il contribuera à l’atteinte des résultats de l’axe 2 relatif au développement du capital humain.
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