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Art et Culture

Littérature : «Kroh! Les femmes ont déserté la maison» ou la quête identitaire de Yacouba Traoré
Publié le mardi 29 novembre 2016  |  RTB
Yacouba
© RTB par DR
Yacouba Traoré vient de mettre sur le marché sa 3ème œuvre intitulée « Kroh ! Les femmes ont déserté la maison »




Yacouba Traoré vient de mettre sur le marché sa 3ème œuvre intitulée « Kroh ! Les femmes ont déserté la maison ». La dédicace du livre du journaliste et ancien directeur général de la RTB est intervenue le samedi 26 novembre 2016 à Bobo-Dioulasso, à l’occasion de la 2è Edition de la Biennale des littératures d’Afrique noire que la ville abritait.

Yacouba Traoré présente sa 3e œuvre littéraire à Bobo-Dioulasso ! Elle est intitulée « Kroh ! Les femmes ont déserté la maison ». C’est un roman où l’auteur nous plonge dans Bobo-Dioulasso des années 1970, à travers l’histoire de Rihanata, une adolescente contrainte de quitter le Ghana pour venir poursuivre ses études dans cette ville.

Une quête identitaire et un hommage à la ville de Sia !

« Kroh !.. », c’est mon premier roman. C’est d’abord une quête d’identité. Parce que moi, je suis petit-fils de Ouédraogo. Ouédraogo qui a épousé une tchadienne et est venu s’installer au Burkina. Il a changé son nom de Ouédraogo à Traoré. Moi, petit-fils de Ouédraogo, ayant grandi au milieu des Sanou, petit-fils d’une tchadienne, parfois, il m’arrive de me demander « Qui suis-je ? » », justifie Yacouba Traoré.

« Kroh ! Les femmes ont déserté la maison », est aussi un hommage à la femme et à Bobo-Dioulasso, ville où l’auteur a passé son enfance.

« Le livre est écrit avec beaucoup de sensibilité. Les images sont nombreuses, des images vives, des images variées, qui montrent la profonde culture de l’auteur. Et la richesse de ces images permet au lecteur de s’ouvrir au monde extérieur », analyse le critique littéraire Yves DAKUYO.

« Le roman est écrit également avec beaucoup de poésie. C’est-à-dire au-delà de l’histoire racontée, la manière de le faire est également poétique ! Et la mise en relief graphique permet justement de relever ses traces de poésie dans le roman », poursuit-t-il.

L’œuvre, publiée aux Editions Ceprodif, comporte 216 pages. Elle est disponible à 5 000 F CFA dans les librairies.

Après « Gassé Galo » et « Bonjour et merci de nous suivre », le journaliste et ancien directeur général de la RTB confirme son entrée dans le monde de la littérature avec ce premier roman.



Moussa Sanon
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