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Travaux à haute intensité de main d’œuvre
Publié le vendredi 25 novembre 2016  |  Sidwaya




Dans le cadre de la mise en œuvre du projet emplois des jeunes et développement des compétences, le ministère des Infrastructures a lancé le recrutement de trois mille jeunes au profit de quatre communes. Le dépôt des dossiers s’est déroulé, le mercredi 16 novembre 2016 et le tirage au sort, le lendemain.

Les mairies de Ouahigouya et de Manga mais aussi des arrondissements des Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso ont connu des affluences particulières dans la matinée du mercredi 16 novembre 2016.
Pour cause, à la suite du communiqué relatif au recrutement de trois mille jeunes et femmes dans le cadre de la composante 1 «Travaux à haute intensité de main-d’œuvre» (THIMO) du Projet emplois des jeunes et développement des compétences (PEJDC), les concernés ont pris d’assaut les lieux de dépôt pour leurs candidatures. En effet, cette opération est la troisième du genre au cours de l’année 2016. Comme conditions, les postulants doivent être âgés de 16 à 35 ans, accepter un engagement de six mois non renouvelable, accepter de participer à des séances de sensibilisation et de formation mais aussi être disposé à ouvrir un compte dans une institution bancaire. Les bénéficiaires ont été sélectionnés le lendemain par tirage au sort et sont répartis comme suit : 1 800 pour Ouagadougou, 700 pour Bobo-Dioulasso, 375 pour Ouahigouya et 125 pour Manga. «Le projet a comme objectif de lutter contre le chômage des jeunes de façon générale et de façon spécifique, créer des emplois immédiats et augmenter leur employabilité à travers des formations et l’octroi de compétences pour leur insertion socio-professionnelle», a expliqué le coordonnateur communal de Ouagadougou, Apollinaire Compaoré. Estelle Nacoulma est venue à la mairie de l’arrondissement n° 1 de la capitale pour tenter sa chance. Apprentie couturière, elle a trouvé que le projet va aider les jeunes au chômage à avoir du travail. Paul David Ouédraogo, étudiant à l’Université de Ouaga Pr Joseph Ki-Zerbo veut profiter de son temps de «vacances» pour avoir quelques sous. A l’arrondissement n° 4 également, l’opération se passe sans difficultés et plusieurs centaines de dossiers sont reçues par les trois équipes mises en place pour l’occasion.
Une belle initiative

«La mobilisation est forte notamment les femmes», a fait remarquer le secrétaire général de la mairie, Jacob Koudougou pour qui le désintérêt des hommes pourrait être dû à la proposition financière qui n’est peut-être pas de leur goût. Pour les travaux concernés, il a indiqué qu’il s’agit de nettoyage d’espaces ou de locaux, de curage de caniveaux et d’appui à la sécurité sur les routes. Et au coordonnateur communal d’ajouter qu’il y a un paquet de formations qui est prévu comme les sensibilisations aux thèmes transversaux sur le VIH, l’environnement et l’assainissement et l’éducation civique. De son avis, l’ensemble de ces actions permettra aux jeunes d’acquérir des compétences. «C’est une belle initiative parce qu’elle permet aux jeunes d’avoir quelques économies et créer leur propre activité après les six mois», a-t-il avoué. Léonard Zongo, étudiant, a apprécié de la même manière que son camarade mais fustige le montant de la rémunération de 37 000 F CFA par mois. Pour lui, cette somme ne peut pas permettre aux bénéficiaires de prendre en charge leurs dépenses et économiser. Pourtant, selon Apollinaire Compaoré, les formations qu’ils bénéficieront devraient leur permettre de se créer des petites entreprises. PM est un policier radié depuis 2011 et a déjà bénéficié des THIMO au cours de l’année 2016. «J’ai été formé au métier de la plomberie mais nous n’avons pas eu de matériels d’accompagnement.
C’est pourquoi je suis encore là pour tenter ma chance», s’est-il justifié, tout en émettant le désir d’économiser, s’il bénéficiait une fois de plus, afin d’acheter son matériel de travail. Apollinaire Compaoré, pour sa part, a appelé les bénéficiaires à plus d’engagement et de patience parce qu’il y a certains, une fois qu’ils sont engagés, ne participent plus aux activités. « Il faut qu’ils sachent que l’avenir se prépare dès maintenant et que c’est en se formant que l’on devient leader », a-t-il soutenu. Pour le secrétaire général de la mairie de l’arrondissement n° 4, l’exécution des THIMO est d’un grand intérêt pour sa commune.


Joseph HARO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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