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Le MJP demande une mise en accusation du député Alassane Sakandé
Publié le vendredi 25 novembre 2016  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le Mouvement des jeunes pour la paix (MJP) a animé une conférence de presse le 29 août 2015 à Ouagadougou pour se prononcer contre l`invalidation de candidatures aux législatives d`octobre prochain




Le Mouvement des jeunes pour la paix (MJP) a animé une conférence de presse, le mercredi 23 novembre 2016 à Ouagadougou, pour échanger sur sa demande de mise en accusation du député Alassane Sakandé et de Djéjouma Sanon, pour leurs propos sur la paternité de l’insurrection populaire.

Le Mouvement des jeunes pour la paix (MJP) demande une mise en accusation du député Alassane Sakandé et de Djéjouma Sanon « pour avoir appelé à l’insurrection populaire » des 30 et 31 octobre 2014 ayant causé des pertes matérielles et des vies humaines. Les membres du mouvement étaient face à la presse, ce mercredi 23 novembre 2016 à Ouagadougou, pour interpeller la justice sur leur requête. Selon le président par intérim du MJP, Amadou Congo, sa structure a adressé une correspondance en date du 16 novembre 2016 à la justice, sur la nécessité d’une mise en accusation du député Alassane Sakandé du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) sur la base de ses affirmations selon lesquelles « la décision de lancer l’insurrection a été prise à notre bureau politique national du 25 octobre 2014 au CENASA. A César ce qui est à César ». A entendre Amadou Congo, ces propos ont été tenus, le 22 septembre 2016 à Léo dans la Sissili et repris par une radio de la place. « Ces propos témoignent de son implication dans les évènements des 30 et 31 octobre 2014 qui ont provoqué des infractions graves ayant occasionné des pertes en vies humaines, des destructions de biens publics et privés », a indiqué le président par intérim du MJP. Le mouvement demande donc la levée de l’immunité parlementaire du président du groupe parlementaire MPP, Alassane Sakandé, pour qu’il réponde devant la justice. Le MJP demande aussi la mise en accusation de Djéjouma Sanon, membre du bureau politique national du MPP sur la base de ses propos tenus sur une radio de la place, le 30 octobre 2016 : «on a été souvent obligé de payer les gens pour qu’ils viennent marcher». A entendre Amadou Congo, ces propos de M. Sanon montrent qu’il doit être aussi tenu pour responsable des conséquences occasionnées par les évènements de l’insurrection populaire. Les membres du MJP étaient-ils dans la rue les 30 et 31 octobre
2014 ? A cette question, le président par intérim a soutenu que ses camarades étaient dans la rue mais n’ont pas causé de préjudice à la nation. « J’ai participé à l’insurrection populaire mais je n’ai pas cassé de matériel, je n’ai pas volé de sac de riz. Il y a des commerçants qui sont tombés en faillite à cause de ces évènements, il y a eu des pertes en vies humaines. Il faut donc que ceux qui réclament la paternité de l’insurrection portent la responsabilité et soient entendus », a indiqué Amadou Congo. Le Mouvement des jeunes pour la paix s’est dit attaché à la réconciliation nationale et appelle l’institution judiciaire à travailler à la manifestation de la vérité sur les dossiers de crimes économiques et de sang. Le MJP s’est exprimé aussi sur le don des tablettes aux députés par la société Huawei. Pour Amadou Congo, ce don n’est rien d’autre qu’un acte de corruption qui n’honore pas l’Assemblée nationale.


Lassané Osée OUEDRAOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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